Le président de Fauve Azur, Norbert Nya, est attendu ce 05 mai devant la chambre d’instruction de la commission d’éthique de la Fécafoot. Il sera entendu sur la plainte déposée par le président de PWD de Bamenda, Pascal Abundé. En effet, plusieurs chefs d’accusation sont retenus contre le président des Faya Boys. On relève entre autres : la diffamation, faux rapports et la diffusion de fausses nouvelles. Ces accusations sont liées de la 11e journée de l’Elite One peut-on lire sur la convocation de la vice-présidente de cette commission.
Pour rappel, Fauve Azur s’est déplacé à Bamenda pour affronter PWD au Yong Francis stadium. Gabriel Haman et ses poulains sont arrivés en toute confiance. Car le CTFP avait inspecté l’infrastructure. Malgré les réserves de certains acteurs, le stade a été validé. Après des saisons à l’extérieur, les Ababwa Boys signaient ainsi leur grand retour à domicile. Malheureusement, la situation ne s’est pas passée comme souhaitée. Des coups de feu à la mi-temps vont semer la panique. C’était la débandade au Yong Francis stadium. Chacun cherchait un abri de fortune pour se mettre en sécurité. Les deux clubs avaient quitté le stade sous forte escorte policière. Fauve Azur est revenu à Yaoundé après un feuilleton. Le lendemain, le club De Nya Norbert a fait une sortie pour s’indigner contre ce triste film.
Je profite pour parler de la situation autour du match PWD vs Fauve Azur élite de Yaoundé. Ce match ne devrait pas être programmé à Bamenda, en fin de semaine dernière, Pascal Abunde en délicatesse dans son club et menacé d’être débouté est allé voir le président de la Fécafoot pour que ce match soit programmé à Bamenda, alors que précédemment il a joué à Mbouda, faveur qui lui a été accordé. Pour embellir ça, on a envoyé le SG du CTFP à Bamenda faire une visite et des photos pour donner faveur à la requête de Pascal Abunde.
Première question, où est l’équité du championnat ? Sans mot dire, nous sommes venus ici à Bamenda. Nous menions à la marque 1but à zéro, lorsque les supporters ont commencé à influencer nos joueurs, menacer, imposer au coach de s’asseoir, conséquence nos latéraux ne pouvaient plus faire des rentrées de touche, notre coach ne pouvait plus parler à ses joueurs.
Les coups de feu ont commencé dans la brousse, l’armée a intervenu, la peur s’est installée. Les arbitres ont commencé à subir des menaces, comme quoi ils ne sortiront pas du stade. Quelques minutes après sur une faute grave sur notre gardien de but, l’arbitre n’a pas eu le courage de siffler la faute et laisser un but qu’aucun arbitre dans un stade normal n’aurait accordé. Une égalisation qui a diminué la tension pendant quelques secondes et puis bim, puisque nous étions largement supérieurs à l’équipe de Pwd, les tirs ont repris dans la brousse, réplique de l’armée, les supporters entrés au stade, sauve qui peut, direction les vestiaires, ou nous sommes allés nous réfugiés, jusqu’à ce que l’armée vienne nous retirer pour nous escorter. Vous l’aurez compris l’armée qui a décidé qu’il n’y a plus match à sauver une situation jamais vécue dans le football. Merci à cette armée, l’équipe de Fauve Azur élite de Yaoundé a pris la route sous escorte. Nous allons solliciter des explications aux responsables du CTFP qui ont mis nos vies en danger.
Joseph Patrick Balla, responsable de la communication de Fauve Azur élite de Yaoundé
