PWD de Bamenda avait choisi le stade Yong Francis Arena pour recevoir ses matchs à domicile. Ce stade avait été décrié par plusieurs acteurs. Pour eux, il n’était pas digne de recevoir des matchs du championnat d’Elite. Mais après la descente sur le terrain du SG du CTFP, Blaise Mbida, le stade a été validé. Malheureusement, les Abakwa Boys ont raté leur retour. Des coups de feu ont semé la panique et la frayeur.
Les joueurs de Fauve Azur ont quitté le stade sous forte escorte policière. Une confusion dans l’esprit des joueurs dans un contexte difficile. Le responsable de la communication des Faya Boys, Patrick Balla vient de publier un communiqué sur la page Facebook du club. Il revient sur les comptours de cette rencontre. Il indique d’ailleurs que ce match n’aurait pas dû se jouer à Bamenda. La direction de PWD pourrait également faire une sortie sur ce triste évènement devenu virale.
Je profite pour parler de la situation autour du match PWD vs Fauve Azur élite de Yaoundé. Ce match ne devrait pas être programmé à Bamenda, en fin de semaine dernière, Pascal Abunde en délicatesse dans son club et menacé d’être débouté est allé voir le président de la Fécafoot pour que ce match soit programmé à Bamenda, alors que précédemment il a joué à Mbouda, faveur qui lui a été accordé. Pour embellir ça, on a envoyé le SG du CTFP à Bamenda faire une visite et des photos pour donner faveur à la requête de Pascal Abunde.
Première question, où est l’équité du championnat ? Sans mot dire, nous sommes venus ici à Bamenda. Nous menions à la marque 1but à zéro, lorsque les supporters ont commencé à influencer nos joueurs, menacer, imposer au coach de s’asseoir, conséquence nos latéraux ne pouvaient plus faire des rentrées de touche, notre coach ne pouvait plus parler à ses joueurs.
Les coups de feu ont commencé dans la brousse, l’armée a intervenu, la peur s’est installée. Les arbitres ont commencé à subir des menaces, comme quoi ils ne sortiront pas du stade. Quelques minutes après sur une faute grave sur notre gardien de but, l’arbitre n’a pas eu le courage de siffler la faute et laisser un but qu’aucun arbitre dans un stade normal n’aurait accordé. Une égalisation qui a diminué la tension pendant quelques secondes et puis bim, puisque nous étions largement supérieurs à l’équipe de Pwd, les tirs ont repris dans la brousse, réplique de l’armée, les supporters entrés au stade, sauve qui peut, direction les vestiaires, ou nous sommes allés nous réfugiés, jusqu’à ce que l’armée vienne nous retirer pour nous escorter. Vous l’aurez compris l’armée qui a décidé qu’il n’y a plus match à sauver une situation jamais vécue dans le football. Merci à cette armée, l’équipe de Fauve Azur élite de Yaoundé a pris la route sous escorte. Nous allons solliciter des explications aux responsables du CTFP qui ont mis nos vies en danger.
Joseph Patrick Balla, responsable de la communication de Fauve Azur élite de Yaoundé