Le Syndicat national des footballeurs camerounais (SYNAFOC) a présenté son traditionnel baromètre de paiement des salaires pour le mois d’avril. Le constat est alarmant. Des joueurs peinent toujours à entrer en possession de leurs salaires. Sauf que les responsables de clubs attendent les subventions pour les désintéresser. Sauf que l’attente est longue. Une folle rumeur citait d’ailleurs Coton sport de Garoua parmi les clubs qui doivent de l’argent aux joueurs.
Cette information a largement circulée. Pour essayer de sauver son image et ‘’rétablir’’ la vérité, le club a fait une sortie. « Coton Sport est un club citoyen, respectueux des lois et règlements qui honore tous ses engagements envers les joueurs, les encadreurs et les partenaires. Il est donc important de préciser qu’à date, le club ne doit aucun salaire, ni prime de match et encore moins les primes d’entraînement aux joueurs ». En clair, l’information distillée sur les réseaux sociaux n’est pas fondée. Ce communiqué du responsable de la communication des verts et blancs a fait réagir le SYNAFOC.
Jacques Marcel Itiga Itiga est monté au créneau. Le responsable de la Communication du SYNAFOC n’est pas allé d’une main morte. « Le SYNAFOC prend acte de la mise au point de l’administration de Coton Sport de Garoua, mais maintient que les informations communiquées à l’occasion du Baromètre des mois de mars et avril étaient justes, fiables et vérifiées comme à l’accoutumée auprès de sources crédibles. Si entre le mardi 13 mai et aujourd’hui, les choses sont revenues dans l’ordre, nous en prenons acte. Le SYNAFOC s’en félicite car c’est au bénéfice des joueurs qu’il défend ». La direction du club n’a plus jugé utile de réagir. En attendant le prochain baromètre, Coton sport de Garoua prépare sereinement son match face à Bamboutos Fc. Il est prévu ce dimanche au stade municipal de Mbouda. En réalité, Coton sport reste l’un des rares clubs bien structurés de notre championnat. On attend le prochain baromètre des salaires pour se faire une nouvelle idée de la situation après les contestations de Coton sport.












