Camille Loe directeur du cabinet du président de la Fecafoot Samuel Eto’o, est le dernier en date à quitter le navire de la fédération qui tangue dangereusement.
« Si une grand-mère a un problème avec un petit-fils, c’est de la faute du petit fils, mais si la même grand-mère a des problèmes avec tous ses petits-fils, alors c’est la grand-mère le problème ». Cette sagesse africaine, qui a plus de résonance en ma langue maternelle, illustre à merveille la situation qui prévaut à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Une institution où, depuis la prise de fonctions de l’actuel président, Samuel Eto’o, les démissions se comptent à la pelle.
Alors qu’il est présenté par ses ouailles comme le meilleur président de tous les temps de la Fecafoot, plusieurs de ses collaborateurs ont decidé de l’abandonner à mi-chemin. Une situation étrange, car qui accepterait de quitter un paradis ? Le dernier en date, Camille Loe, était jusqu’à ce mercredi soir, son directeur de cabinet. Sa démission intervient juste 2 jours après l’annonce de la démission de l’ancien international Benoît Angbwa, secrétaire général adjoint et anciennement coordonnateur des sélections.
De Banlog à Loe : Eto’o un bourreau ?
Benjamin Banlog, ancien secrétaire général de la Fecafoot et soutien déclaré de Samuel Eto’o, était le premier à sonner le tocsin. Quelques mois seulement après la prise de fonction de l’ancien capitaine des Lions Indomptables. Il décrivait déjà un environnement de travail liberticide.
Plusieurs autres ont suivi, notamment Njalla Quan directeur marketing, Ernest Obama, le célèbre auteur de la phrase « celui qui est contre Eto’o est contre Dieu », Benjamin Pondy, Benoît Angbwa et finalement Camille Loe. Benoît Angbwa dans sa lettre, dénonçait un harcèlement de la part de Isaac Mandong le nouveau secrétaire général de la Fecafoot qui n’est autre que l’oncle de Samuel Eto’o.
Ses anciens collaborateurs décrivent Samuel Eto’o comme un bourreau. Qui n’est pas enclin à écouter et qui adore imposer son point de vue. Une attitude désavantageuse pour le manager d’exception qu’il aspire être. Ce qui a une incidence réelle sur la gestion de l’institution qu’il gouverne. Les têtes pleines s’en vont, « les danseuses » restent !












