Marc Vivien Foé a marqué plusieurs générations de footballeurs à travers le monde. Généreux dans l’effort avec son numéro ‘’17’’ fétiche, son humilité était sans pareille sur les stades de football. Partout où il est passé, il a laissé de bons souvenirs. 22 ans après son départ vers le monde invisible, son nom retentit toujours à travers le monde. La France entretient sa mémoire avec fierté. Qui ne se souvient pas du prix Marc Vivien Foé ; ce prix très convoité qui récompense le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1.
Ce soir au stade Bollaert, le nom de « MARCO » a ravi la vedette. En effet, Lens recevait Strasbourg dans le cadre de la 13e journée de la Ligue 1. À la 69’ de jeu, le défenseur burkinabè, Ismaëlo Ganiou, a offert la victoire aux rouges et jaunes. Son premier ut en Ligue 1. La célébration du joueur de 20 ans était iconique. Il a brandi le maillot portant le numéro ‘’17’’ avec le nom ‘’Foé’’. Un hommage inattendu pour le milieu de terrain Cameroun parti trop tôt. Ce geste fait le tour du monde tout en ravivant les souvenirs d’un joueur unique.
C’est à Lens que Marc Vivien Foé dépose ses valises en 1994 en provenance du Canon de Yaoundé. Il y passe cinq saisons (1994/95, 1995/96, 1996/97, 1997/98 et 1998/99). Ismaëlo Ganiou n’était d’ailleurs pas né quand l’emblématique numéro ‘’17’’ des Lions Indomptables faisait ses débuts en Ligue 1. Aujourd’hui, il rend hommage à un joueur unique et inspirant dont le talent traverse des générations. Comme dit l’adage, »un Lion ne meurt jamais ».












