Tempête sur le football camerounais ! À quelques jours de l’Assemblée Générale Élective (AGE) de la FECAFOOT prévue à Mbankomo, le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, a adressé une lettre explosive au Ministre de l’Administration Territoriale. Il exige rien de moins que la suspension immédiate du scrutin. Invoquant des « irrégularités flagrantes » et des risques pour la paix sociale. Il brandit la menace d’une intervention étatique pour préserver l’unité nationale.
« Le processus électoral viole les lois camerounaises et les statuts de la FIFA/CAF », tonne le ministre dans son courrier, dont nous avons obtenu copie. Cette décision fait suite à une avalanche de plaintes : clubs majeurs suspendus pour faire de la place aux clubs fictifs exclusions arbitraires. Une structure parallèle à la Fécafoot a été mise en place par des dissidents qui ne pouvaient plus se faire entendre.
La Fécafoot, saint Graal de la démocratie, a vu Samuel Eto’o passer par là
Pour la première fois depuis plus de 25 ans, une élection va se tenir avec un unique candidat. Et ce candidat n’aurait jamais pu se présenter s’il n’avait pas retouché les textes de la fédération. Condamné en Espagne pour abus sociaux, il a réussi à modifier les articles des textes fédératifs qui le disqualifiaient. La Commission Électorale qu’il a lui-même mis en place, a validé sa candidature.
Avec cette décision du Ministre Mouelle Kombi, Samuel Eto’o se retrouve au cœur du cyclone. Mais connaissant la bête, il ne lâchera rien. Même la suspension du Cameroun de toutes les compétitions internationales ne lui feront pas changer d’avis. À moins que l’on lui applique aussi la jurisprudence Iya Mohamed, dont il avait contribuer à sa déchéance.












