Trois matchs sans but, une élimination en barrages, et un vestiaire en ébullition : Marc Brys, sélectionneur des Lions depuis 2023, est sur la sellette. La défaite 0-1 contre la RD Congo a cristallisé les critiques, malgré un contrat « solide » jusqu’en 2026. « C’est un échec collectif, pas personnel », se défend-il. Mais les appels à démission pleuvent.
Brys, 62 ans, arrivait avec un CV modeste : succès en Belgique, mais zéro expérience africaine majeure. Son 4-3-3 structuré a séduit initialement (victoires sur l’Angola, Eswatini), mais a craqué sous pression. « Manque de mordant offensif, ingérences externes », argue-t-il, visant les tensions FECAFOOT-Minsep. Pour certains analystes, certains joueurs estiment que : « Il nous a unis, mais le staff réduit nous a handicapés. »
Pour Jean-Claude Mbede, journaliste, « Brys n’est pas le problème ; c’est le système qui le sabote ». Comment effectivement juger un sélectionneur qui n’a le contrôle sur rien ?
On ne lui donne même pas des outils et le personnel adéquat pour travailler. Samuel Eto’o Fils, le Président de la Fédération, avait pourtant joué dans de grands clubs. Il a vu le personnel multiple et compétent dont dispose un entraîneur pour produire des résultats incandescents. Le Sélectionneur du Cameroun ne pouvait se permettre le luxe de jouer avec sont atout majeur, son assistant et tacticien. Au lieu de cela, il a été flanqué de pas moins de cinq bodyguard sur le banc. Leur rôle était presqu’uniquement de ramener des histoires de vestiaires au Président. Et aussi de nourrir les pages de réseaux sociaux sous divers profils.
Les prochains jours nous diront.












