À huit mois de la fin de son mandat, le Président de la Fécafoot est inquiet de ne pas pouvoir être candidat à sa propre succession. Depuis peu, il s’est mis en-tête d’éliminer toute personnalité sérieuse qui pourrait avoir l’intention de lui succéder. En convoquant une fois de plus le President du SYNAFOC devant la Commission d’Éthique de la Fécafoot, ce qui n’était que rumeur se confirme. Samuel Eto’o affiche clairement sa volonté de se débarrasser d’un concurrent sérieux et crédible, Gérémi Njitap, à même de faire oublier son calamiteux bilan.
La CAF, dans une correspondance du 6 décembre 2024, avait demandé à la Fécafoot de ne point toucher à Gérémi. Il devait se dessaisir du dossier puisque les faits querellés ne relevaient pas de sa compétence. Mais le Pichichi doit trouver une raison de radier à vie son ancien coéquipier. Cet acharnement trouverait sa source dans la peur du triste bilan après trois ans de présidence…
Samuel Eto’o et la detestation de Gérémi Njitap, Bell, et des hommes à poigne
Avant Gérémi Njitap, Max Kome, Alex Gaspard Owona, Njalla Qan, Gilbert Kadji, pour ne citer que ceux là, ont été écartés par la Commission d’Éthique aux ordres de Samuel Eto’o. Pourquoi la Commission d’Éthique n’agit-elle que pour frapper les pourfendeurs du système opaque dressé à la Fécafoot ? Les laudateurs, qui détruisent le football, corrompent les arbitres, refusent de reverser les sommes collectées aux sponsors, ne sont pas inquiétés.
Il y a aussi une chose qui tensionne Samuel Eto’o et sa Fécafoot. Les statuts de la Fecafoot modifiés lors de l’AG du 16 novembre 2024 , écartaient le SYNAFOC (titulaire de 2 votes) et déstructuraient complètement les règles éthiques pouvant conduire à l’ineligiblité d’un candidat. Cela a fait dire à Guibai Gatama que ces aménagements n’ont en réalité qu’un but: sauver l’éventuelle candidature de Samuel Eto’o. En réalité, suite à ses récentes condamnations devant des juridictions de droit commun et sportive pour fraudes fiscales, il ne pourrait être candidat. Ces statuts modifiés n’ont à ce jour pas obtenu l’avis conforme de la tutelle, condition obligatoire pour qu’ils entrent en vigueur.
Selon des informations Camfoot, la tutelle attend toujours la réponse à sa correpondance du 10 décembre 2024 adressée au président de la FECAFOOT.
Si les choses restaient en l’état, les statuts qui ont présidé à l’élection de Samuel Eto’o en 2021 restent ceux en vigueur…. et cela fait très peur du côté de Tsinga.












