À bien y penser, on comprend pourquoi le trio Infantino, Motsepe et Samuel Eto’o, malgré des incartades graves à la morale, à l’éthique, et aux violations de lois répétitives, ont décidé de s’auto supporter. Le Président de la FIFA, « détestateur impénitent » de Issa Hayatou, avait grandement contribué au putsch qui a permis le renversement de ce baobab du football africain. Il avait choisi l’un des pires candidats qui existait, le Malgache Ahmad. Et là aussi, en arrière de Infantino, Samuel Eto’o Fils était en embuscade.
Personne ne verra Samuel Eto’o se plaindre de ce que l’Afrique ait finalement plié face à la pression de la FIFA. L’on sait comment plusieurs pays africains ont bénéficié de la mise en place des infrastructures sportives de qualité. Le résultat est le développement exponentiel de la qualité des joueurs dans les pays qui ont abrité la Coupe d’Afrique des Nations. Issa Hayatou s’est battu des années durant pour maintenir cette spécificité de l’Afrique. Le retard par rapport aux autres continents était abyssal. Alors que ce gap se refermait, le triumvirat Infantino – Motsepe – Eto’o vient de semer le glas de cette progression.
Heureusement, des voix s’élèvent pour dénoncer cette autre forfaiture. C’est le cas de Joseph-Antoine Bell, qui explique que cette décision n’est pas bonne pour l’Afrique :
C’est comme si on vous disait, pour ceux qui vont à la messe tous les dimanches, que désormais la messe ça va être une fois par mois. Forcément c’est pas bien. Je pense que ce n’est pas une décision en faveur des africains. Ça au moins c’est clair. On peut essayer de tourner dans tous les sens, de ne plus avoir sa fête tous les deux ans ne peut pas être une bonne chose. Ça ne peut pas être une nouvelle réjouissante. En plus, déjà la Ligue des Nations, il faut bien remarquer une chose qui prouve malheureusement pour nous que c’est une décision subie par les Africains. C’est qu’on a annoncé le passage à tous les quatre ans comme décision et que la Ligue des Nations était à l’étude. Donc la compensation est à l’étude, et donc ça ne peut donc pas être une compensation parce que pour que ce soit une compensation, c’est que l’on vous retire ceci et on vous donne cela. Mais là, on vous a retiré sans conditions et on va étudier. Donc ce qu’on va étudier est forcément moins bien que ce que vous aviez.
Joseph-Antoine Bell












