L’exécutif de Tsinga a probablement perdu le sommeil. Alors que les arbitres et les clubs attendent encore leur argent, une autre réclamation vient de faire surface. En effet, les sociétés Medi voyage Sarl et Marwan & Medi viennent de notifier la Fécafoot d’une mise en demeure de payer. Ces compagnies de voyage réclament à la Fécafoot dirigée par Samuel Eto’o Fils, près de 900 millions de Fcfa. Les pourparlers engagés par les différentes parties ne sont pas allés jusqu’au bout. Camfoot a consulté l’acte de l’huissier. La correspondance qui l’accomagne, et signée par Me Pierre Robert Fojou, conseil des société, est saisisante.
Cette correspondance datée du 15 mai acte la rupture des pourparlers entre les différentes. Une décision extrême causée par le non-respect des termes de l’accord par le président Eto’o de la Fécafoot, peut-on lire. Les sommes ont pourtant été consolidées de commun accord à savoir :
- MEDI Voyages : 205 857105 Fcfa
- Marwan & Medi : 781 157 383 Fcfa
« Rendu ce jour 15 Mai 2025, soit 5 mois plus tard, je suis au regret de constater que malgré vos promesses réitérées dans nos échanges par messagerie WhatsApp et vos appels, AUCUN paiement n’a été enregistré sur le principal des sommes ci-dessus, exposant mes clients aux intérêts bancaires exorbitants et aux poursuites des agences de voyages partenaires de toutes ces opérations : tous les billets d’avions nominatifs par passager des différents voyages des équipes nationales féminines et masculines étant imparables pour justifier ces créances : un véritable scandale quand la Paierie spécialisée auprès du Ministère des Sports et de l’Education Physique confirme que tous les paiements affectés aux billets et à ces déplacements de nos lions indomptables ont été perçus par la FECAFOOT qui les a destinés à d’autres fins que pour le paiement des agences de voyages.
Pire, vous ne donnez plus suite depuis quelques jours à mes rappels et votre Directeur de cabinet m’inonde encore de promesses aussi vaines que les précédentes.
Je suis donc au regret de vous informer que mes clients et moi n’avons plus d’autre choix que de mettre fin aux pourparlers amiables pour passer par des voies coercitives, à notre grand regret, afin d’obtenir le règlement de cette créance, à laquelle il faudra ajouter les dommages-intérêts et frais de procédure, le tout entièrement à la charge de la FECAFOOT, si cette créance n’était pas réglée dans un délai de 08 jours à compter de la notification de la présente.
Me Pierre Robert Fojou, conseil des deux sociétés
L’étonnement du conseil est grand quand il indique que la paierie a effectivement mis les moyens à la disposition de la Fécafoot. Si l’argent a été décaissé par la paierie du ministère des Sports, on se demande à quoi cela a servi ? Les deux sociétés de voyages sont déterminées à entrer en possession de leur argent. Au cas contraire, elles vont saisir les juridictions. Un feuilleton à suivre dans les prochains jours. La Fécafoot n’a pas encore fait de sortie sur cette autre affaire à quelques heures de la session extraordinaire du Comex.















