Le journaliste de CFOOT, Alain Denis Ikoul ne passera aucune nuit en prison. Kidnappé à Douala alors qu’il était en plein match, des gendarmes, partis de Yaoundé, l’ont cueilli. Dans un premier temps, on l’a conduit à la Gendarmerie de Ndogbong, avant de mettre le cap sur Yaoundé.
Camfoot et les autres médias partenaires se sont rapidement mis en marche pour dénoncer ce qu’il y a lieu d’interpeller par son nom. Un sinistre abuset une tentative de manipulation des services de justice.
C’est autour de minuit 45 que le célèbre journaliste arrive à la Légion de gendarmerie du centre situé non loin de la poste centrale. Contrairement aux citoyens lambda qui n’ont personne pour intercéder en leur faveur, Denis Ikoul ne tardera pas avant de voir le Colonel en charge de son dossier, le Colonel Jean Alain Ndongo. Les discussions sont sereines. Aux questions, l’homme qui est la terreur de la Fécafoot répond de manière conviviale, sans panique aucune.
Alain Denis Ikoul n’est pas petit garçon
Comment est-ce possible qu’un raid, mené un vendredi soir par des gendarmes si bien entraînés, ne mène à rien ? Le but des commanditaires de ce geste était d’en faire une démonstration de force et de forcer Denis Ikoul à passer des nuits derrière les barreaux. Il n’en sera rien.
Le Colonel Ndongo a bien compris que c’est sous de faux prétextes que l’on a kidnappé le célèbre homme de média. Et pour qu’un Colonel attende un “client sur place à minuit 45 la nuit de vendredi à samedi, il faut bien que les ordres viennent de très haut.
Heureusement, Denis Ikoul a les bras longs de jour comme de nuit.
Sa remise en liberté a eu lieu un peu après 3:30 du matin. Il y doit retourner lundi en companie de son avocat pour une confrontation avec le désormais triste personnage Sam Severin Ango. Autrefois classé parmi les meilleurs de sa catégorie, ce journaliste semble terminer sa carrière de manière perfide. Il le sait désormais. Denis Ikoul est un morceau dur à croquer.












