Martin Bomba est la nouvelle vedette du football camerounais. Depuis quelques heures, l’arbitre est au cœur d’une série de diatribe. En effet, il s’est illustré négativement ce lundi au centre technique de la Fécafoot à Odza. C’était lors de la 4e journée des Play-offs down entre Apejes de Mfou et Isohsa. Il a asséné un coup de tête au capitaine Arrey Jefta après une chaude altercation. Le visage du capitaine a enflé suite à cette attaque d’un autre genre. L’arbitre s’est transformé en bourreau. Pourtant, disent certains spectateurs, il a ses armes que sont les cartons jaunes et rouge.
La vidéo fait désormais le tour de la toile et jette un voile noir sur le football camerounais. Comment en est-on arrivé là ? C’est la question qui fleurit sur les lèvres des amoureux du ballon rond. Les scènes de violence se multiplient dans les stades depuis quelques journées au regard des enjeux de fin de saison. Le Syndicat national des footballeurs Camerounais (SYNAFOC) n’a pas laissé passer ce qu’il qualifie d’« acte de barbarie » de l’arbitre. Le SG, Me Daniel Ngos vient d’ailleurs de publier un communiqué pour l’ouverture d’une enquête.
C’est avec une grande consternation, stupéfaction et désolation que le SYNAFOC a découvert à travers les réseaux sociaux une vidéo surréaliste dans laquelle un arbitre de football, assène un coup de tête au joueur, Arrey Jefta Oduak, par ailleurs capitaine de ISOHSA de Limbé. S’étant rapproché des dirigeants du club, le SYNAFOC a appris que la scène de violence s’est produite le lundi 23 juin 2025 à Yaoundé lors de la rencontre comptant pour la 4e journée des Play-offs down de Mtn Elite Two opposant ISOHSA de Limbé à Apejes de Mfou. Le SYNAFOC condamne avec la dernière énergie cet acte de barbarie qui plus est, provient d’un officiel, garant de l’intégrité physique des joueurs/ Il exige qu’une enquête sérieuse soit menée afin que toute la lumière soit faite, que les responsabilités soient établies, que le/les coupable(s) soient identifiés et sévèrement punis conformément aux dispositions règlementaires en vigueur.
Communiqué du SYNAFOC













