Lors de la conférence d’après-match, le sélectionneur de l’Equateur, Gustavo Alfaro, s’est montré plus que satisfait de la victoire contre le Qatar. Ce petit pays de l’Amérique Latine entre ainsi dans l’histoire. La victoire contre le pays organisateur est une première en 92 ans de Coupe du Monde.
«C’est une grande victoire. Lors d’un’ premier match, il y a plus de pression et de tension. Vous ne savez pas à quoi vous attendre, comment l’équipe va se comporter. Les joueurs avaient dans la tête que le premier match est important. Pour espérer passer au tour suivant, il fallait gagner. Ce n’est cependant pas une étape décisive. Il y a des équipes qui ont gagné le premier match et qui ne sont pas passées. […] Contre les Pays-Bas (vendredi prochain), ça sera difficile car ce sont de bons finisseurs. Mais battre le pays hôte est motivant. Les joueurs sont très engagés. On essaye de marquer l’histoire.»
Gustavo Alfaro
Pour le milieu de terrain Romario Ibarra, il fallait se battre contre les certitudes.
«C’était notre objectif de marquer l’histoire, puisque jamais l’équipe d’un pays hôte n’avait perdu en ouverture. L’équipe a fait un grand match. On leur a mis la pression, avec de l’intensité, on a bien profité de nos occasions. Nous sommes venus ici décidés à faire quelque chose de grand. On va continuer pas à pas, avec la même humilité.»
Romario Ibarra
L’Equateur a bien validé son objectif de ce dimanche. Mené par son capitaine Valencia, le groupe a battu le pays hôte dans un groupe où la lutte devait se faire à trois. Leurs deux prochains matchs ne seront pas des parties de plaisir.












