C’est la principale décision du conseil d’administration de cette école tenue vendredi au Minjes.
C’est le cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports qui a servi de cadre au conseil d’administration de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports. D’emblée, le président du conseil, Bidoung Mkpatt, s’est voulu clair sur les principaux problèmes qui minent la bonne marche de l’Institut. Ainsi, Oumarou Tado, le directeur de l’INJS et ses collaborateurs ont présenté aux administrateurs un plan de développement de cette école. Pour Oumarou Tado, le site actuel de Ngoa-Ekellé qui abrite l’Institut est dépassé. Créée depuis 1962, cette école connaît des problèmes de promiscuité, et surtout un manque criard d’espace pour la construction d’infrastructures viables. Il est plus que temps de donner à l’INJS une architecture digne d’une grande école qui forme des hauts cadres de la Jeunesse et des Sports. Le projet soumis à l’appréciation des administrateurs prévoit la délocalisation progressive de l’INJS vers le nouveau site d’Olembe, dénommé : INJS-EPS Olembe horizon 2004-2005. Un projet ambitieux, mais dont le talon d’Achille reste le financement. A ce propos, les administrateurs pensent que le seul budget de l’Etat est loin de supporter ce projet. Aussi, la première recommandation du conseil a-t-elle été de dresser un plan stratégique afin de trouver le financement nécessaire audit projet.
Le conseil a jugé opportun de mettre en place une commission de réflexion des textes statutaires. Les textes qui régissent le fonctionnement de » la faculté des muscles » sont en effet dépassés. L’autre recommandation, c’est la consolidation des rapports de l’INJS avec les universités d’Etat et les universités françaises. C’est ainsi qu’un accord cadre entre le Minjes et le ministère de l’Enseignement supérieur a été soumis aux administrateurs. Cet accord prévoit l’établissement des passerelles supplémentaires dans le cadre de la collaboration de l’Institut et les universités d’Etat.
Il a été aussi question de trouver de manière beaucoup plus concrète, un profil des cadres des enseignants de l’Institut national de la jeunesse et des sports. Par ailleurs, le conseil a félicité les responsables de l’INJS pour l’instauration de la palme d’or du meilleur enseignant de l’année. Il a été décidé que pour l’année en cours, les critères de sélection soient transmis au Minesup afin que toutes les grandes écoles au Cameroun essayent de mettre en place cette évaluation de l’enseignant par les étudiants eux-mêmes. Enfin le conseil a permis d’être fixé sur la date de la prochaine rentrée académique, qui aura lieu le 10 octobre prochain.