Qui va aider le soldat Samuel Eto’o à gérer ses émotions à fleur de peau dans cette affaire de vraie-fausse démission de Marc Brys ? Il y a une certaine carrure que devraient avoir ceux qui dirigent ou aspirent à diriger les portefeuilles majeurs. À la moindre contrariété, le Président de la Fécafoot dégaine. Nerveusement et peut-être aussi honteusement.
Dans ce qui désormais qualifié de affaire démission de Marc Brys, s’arc-bouter autour d’une idée ne sert en réalité à rien la cause de Samuel Eto’o. Les vrais gagnants sont les pourfendeurs d’une tension permanente autour de la Sélection Nationale. Ils semblent se réjouir d’avoir enfin eu une fenêtre pour faire partir le sélectionneur national. Dans cette période pré-électorale au Cameroun, les distractions pour dévier de l’obligation de faire les bilans vont se multiplier. Et qui d’autre que Samuel Eto’o pour servir de paravent à ces prestidigitateurs de la manipulation politique ? N’est-ce pas ce à quoi sert la proximité de l’ancien joueur avec les pontes du parti-État lee RDPC ?
À qui profite les tiraillements entre Samuel Eto’o et Marc Brys ?
Un de ses coups de sans avait coûté au Cameroun la somme d’environ 1,5 milliard de FCFA en dédommagement de toute sorte en faveur de Antonio Conceiçao. Un autre, en cours, voit la Fécafoot en attente de la lourde amende qu’on devra payer à Le Coq Sportif. Et si One All Sports, pour avoir utilisé le son de ses marques s’y met aussi, ce sera le nirvana.
Être la tutelle technique de Marc Brys ne signifie pas se voir dans l’obligation de souffler le chaud et le froid. Et si même Marc Brys avait rédigé une lettre de démission, est-ce à la Fécafoot qu’il l’aurait expédié au vue de leur relation non-existantes? C’est bien la Fécafoot, qui aurait dû le retenir et le forcer à tenir à ses obligations quand bien même il souhaitait quitter le bateau. Qu’importe! un inconsistant ne peut jamais se défaire de sa carcasse












