Le 30 septembre 2024, la Fifa a prononcé une suspension de six mois à l’encontre de Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), lui interdisant l’accès aux stades lors des matchs des équipes nationales camerounaises. Cette sanction faisait suite à des incidents survenus lors du match de l’équipe féminine U20 du Cameroun contre le Brésil le 11 septembre 2024 à Bogotá, où Eto’o aurait enfreint les principes de fair-play et adopté un comportement offensant.
Rendu à la fin de cette suspension en ce mois de mars, la légende camerounaise pourra être dans les tribunes lors des rencontres du Cameroun contre l’Eswatini et la Libye, les 17 et 24 mars prochain. Mais comme à l’époque de Rigobert Song aura-t-il accès aux vestiaires pour tenir l’un de ses discours dont lui seul a le secret ?
Marc Brys, sélectionneur des Lions Indomptables, a récemment déclaré que Samuel Eto’o n’était pas autorisé à entrer dans le vestiaire de l’équipe nationale. Il a affirmé avoir inclus une clause spécifique dans son contrat pour interdire l’accès des officiels, y compris le président de la Fecafoot, aux vestiaires, afin de préserver l’intimité et la cohésion du groupe. 
Cette décision s’inscrit dans un contexte de relations tendues entre Eto’o et Brys. En mars 2024, la nomination de Brys au poste de sélectionneur par le président Paul Biya avait été contestée par la Fecafoot, qui estimait que cette prérogative lui revenait. Malgré ces tensions initiales, Brys avait tendu la main à Eto’o pour apaiser la situation, mais des divergences subsistent quant à la gestion de l’équipe nationale. 
La fin de la suspension de Samuel Eto’o pourrait raviver ces tensions, notamment en raison de la restriction imposée par Brys concernant l’accès aux vestiaires. Cette situation délicate nécessite une gestion diplomatique afin d’assurer la stabilité et la performance des Lions Indomptables dans les compétitions à venir.












