Nkou Mvondo est un chef de parti politique officiellement membre de l’opposition camerounaise. Il est aussi Professeur de droit dans une facuté de Ngoundéré. Ancien opposant de toutes les administrations, il est devenu, par la force des choses, le véritable bras séculier de Samuel Eto’o à la tête de la Fécafoot.
Il fut élu au Comité Exécutif en tant que représentant des clubs du football professionnel. Avec la descente en division régional de son club, il aurait dû être débarqué de cette qualité au Comité Exécutif. Mais, la réalité de la Fécafoot en est une de parallèle aux règles anti-démocratiques. Il était, jusqu’à la présidence de Mbombo Njoya un chantre du juridisme. Il est devenu, avec son arrivée dans le groupe de gouvernance, un spoliateur des lois et règlements.
Ce personnage qui utilise des expressions grossières est pourtant un chef de parti politique et se définit comme étant celui qui donne des carrières politiques. Sa brève association avec Cabral Libiih, qui a été le candidat de son parti à la Présidentielles de 2018, lui donne des ailes. Depuis longtemps dans le football, il se plait à souffler sur les braises de l’horreur et de la décripitude de cette discipline au Cameroun.
Nkou Mvondo et cette fluide grossièreté communicative
L’ayant récupéré parmi ceux qui se battaient pour offrir un cadre propice pour le développement du football, Samuel Eto’o lui a fait retourner sa veste. Et le Président de la Fécafoot se sert tellement bien de sa fougue outrancière. Chaque fois qu’il représente Samuel Eto’o dans une réunion ou une mission, ou une activité, des indécence se produisent. Normalement, la Première Vice-Présidente devrait gérer les affaires en l’absence du Président.
Lorsque que Mme Eko se déplace au nom de la fédération, une certaine courtoisie est de rigueur même en cas de provocation de ceux d’en face. Prosper nkou Mvondo n’est pas de cette trempe. Il n’attend pas provocation, mais aime à se mettre en spectacle. C’est bien pour cette raison que lorsqu’il faut aller à l’abattoir, c’est bien lui que Samuel Eto’o met de l’avant. C’est bien le constat que les dirigeants du Ministère ont tiré de leur collaboration avec la Fécafoot.
Il se passe toujours une idiotie avec Nkou Mvondo. Les différents voyages des Lions Indomptables en Afrique du Sud en témoignent. À l’entendre, un sélectionneur n’est rien pour une sélection. Il en a particulièrement contre Marc Brys, au point de prendre des décisions qui impactent directement le résultats des Lions Indomptables. Et pourtant, si le Cameroun rate la qualification à la Coupe du Monde 2026, la Fécafoot qui est déjà hyper endettée, va certainement déposer le bilan.
Chacun de ses déplacements avec les Lions donnent lieu à des scènes surréalistes
Pour rappel, La Coupe du Monde 2022 a rapporté à la Fécafoot la bagatelle somme d’environ 9 milliards de FCFA. Malgré cela, le prêt de 2 milliards CFA concédé par l’État n’a pas été remboursé. Et aucun démembrement de la fédération n’a reçu sa quote-part. Avant même d’arriver à la repartition, la Fécafoot, depuis l’élection de Samuel Eto’o à la Présidence, ne dévoile plus aucun chiffre de quelque entrée que ce soit de l’instance.
C’est en totale contradiction avec ce que pensait Samuel Eto’o alors qu’il était capitaine des Lions Indomptables. Contradicteur de Iya Mohamed, il tenait à savoir tout montant des partenariats qui liait la Fédération aux sponsors. Par exemple en 2011, dans ce qu’on avait appelé le Marrackechgate, abondamment commenté sur Camfoot.com, il avait mené une grève de la sélection parce qu’il soupçonnait que la Fécafoot leur cachait le montant du cachet du déplacement au Maroc.
Logiquement donc, si le dévoilement des montants des sponsors était bon pour Samuel Eto’o lorsqu’il était joueur, cela devrait être bon pour le capitaine Aboubakar Vincent. Mais Nkou Mvondo n’a rien à faire de ces préoccupations. Il se pourrait que que ses frais de mission en dependent. Mais à voir le traitement qu’il réserve à Marc Brys, on se dit que si ce Chef d’un parti de l’opposition arrivait par quelque alchimie à la tête de la République, ce serait pour améliorer les méthodes de ses prédécesseurs. Comme il le fait à la Fécafoot.











