Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) n’a jamais porté Marc Brys en cœur. Après la fin du contrat de Rigobert Song, Samuel Eto’o Fils avait sa shortlist pour la continuité de service à la tête de la sélection. Le technicien Belge n’y figurait pas. Sauf que le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, avait mis Marc Brys à disposition en s’appuyant sur la convention Minsep-Fécafoot. Cependant, les rapports entre le technicien belge et le président belge n’étaient pas au beau fixe.
On a encore en mémoire cette chaude altercation entre Samuel Eto’o et Marc Brys au siège de la Fécafoot. Ce premier contact a laissé un goût amer. Dès ce jour, il était évident que c’est un avenir tumultueux qui les attendait. Samuel Eto’o était gonflé à bloc pour »ramener » le Belge sur terre. Dans un entretien accordé à la chaine flamande VTM NIEUWS. Il indique clairement que Samuel Eto’o »a toujours cherché à l’évincer. Il rappelle tout de même que son contrat court jusqu’en septembre.
J’ai d’autres ambitions que d’être constamment sur le qui-vive. C’est trop agressif, trop trompeur. J’en ai assez. Trop de négativité pour pouvoir travailler correctement. Eto’o a toujours cherché à m’évincer au plus vite. Dès la première minute, il m’a insulté et j’ai réagi. J’étais une trop grande menace pour lui. Ça m’a servi de leçon. Je le recommande à tout le monde, mais ça ne doit pas durer trop longtemps. Soit, on a peur et on ne veut pas s’engager dans ce combat, soit on le voit comme une expérience enrichissante. Devenir sélectionneur du Cameroun a été un défi pour moi. On verra quelles en seront les conséquences […] Mon contrat court jusqu’en septembre. C’est un contrat avec le ministre, et il ne m’a pas renvoyé […] Mais tout ce mystère, cette pression et ce sabotage, ce n’est sûrement pas l’intention ».
VTM NIEUWS












