Il le dit lui-même. Il n’est que le porte-parole des sans voix. Ceux-là que l’on ostracise depuis plus de dix ans. Dans une république où la seule loi qui compte est celle de la brutalité et de la corruption, ceux qui refusent de se joindre à la table sont voués à la vindicte populaire. C’est dans ce cadre que se sentent les contestataires représentés par Abdouraman Hamadou.
C’est que plusieurs décisions qui leur ont été favorables n’ont pas été exécutées. Certainement que c’est voulu. Des arrangement entre copains très probablement. Il l’avait pressenti, surtout en voyant la même affaire être repoussée sans arrêt.
Quelques secondes après la publication de la décision du Tribunal Arbitral du Sport, les fans du Président de la Fécafoot ont tôt fait de s’en prendre au Président de Etoile Filante de Garoua. Verbalement, d’une manière acerbe, menaçante parfois.
Abdouraman Hamadou qui n’est surtout pas à la recherche de popularité a pris d’assaut son compte Facebook pour répondre à ses détracteurs.
Verbatim…
Suite à ma publication d’hier annonçant la saisine du Tribunal fédéral suisse, certaines personnes ont proféré des injures et des menaces à mon endroit.
À ceux-là, je peux leur garantir que ces injures et ces menaces ne changeront absolument rien du tout à notre détermination à aller jusqu’au bout de cette affaire.
De quoi ont-ils peur ? Il ne s’agit que la saisine d’un tribunal pour dire le DROIT. Ceux qui pensent que le TAS a dit le DROIT, peuvent et doivent donc en principe dormir tranquille…
Il est évident que nous ne pouvons pas tous avoir la même conception de la RÉPUBLIQUE qui est pour moi, avant tout, les institutions et les lois. Aucun homme ne saurait être au dessus du Cameroun, de ses institutions et de ses lois.
Rassurez-vous, quand le Tribunal fédéral suisse dira que le TAS a dit le DROIT, tout sera alors terminé.
Rappelez-vous que je n’ai pas prix !
Mes vives salutations à celles et à ceux qui, dans un élan républicain, sont restés lucides.
Abdouraman Hamadou Babba
Citoyen camerounais
Abdouraman Hamadou
Et plusieurs pensent de la même manière que le Tribunal Arbitral du Sport a refusé de rendre justice. Et surtout de maintenir un président frappé par l’article 47 des statuts de l’instance au pouvoir.
On attend des développements du dossier dans les prochains jours.












