L’ancien international camerounais aujourd’hui à la tête de foot solidaire nous présente les grandes lignes de la troisième conférence internationale du jeune footballeur africain qui se déroulera du 9 au 10 janvier prochain à Lausanne en Suisse.
Actualité oblige, Jean Claude Mbvoumin est revenu sur les suspensions prononcées par la commission de discipline et d’homologation de la Fécafoot à l’encontre de Samuel Eto’o fils, Enoh Eyong et Benoît Assou-Ekotto.Quelques morceaux choisis … « J’ai une vision un peu général parce que je pense qu’au delà des questions de personne, c’est d’abord la marche de notre football qui est mis en cause. Je constate aujourd’hui que le football camerounais manque de leadership moral. C’est à dire qu’on n’a plus des personnalités qui ont la sagesse, qui ont le recul, qui peuvent apaiser, fédérer. Aujourd’hui on a à faire à des personnes qui essayent de gagner de l’argent, des gens qui essayent de se faire valoir, des gens qui pensent à leur propres intérêts alors qu’il faut penser à l’intérêt de la nation. Les personnes qui pouvaient nous représenter par leur talent sont redescendus sur la terre. Elles n’ont pas pris le recul nécessaire pour rester au dessus du lot et c’est ça le mal du football camerounais parce qu’il n’y a pas un pour rattraper l’autre. » « À propos de Samuel Eto’o, je trouve que la sanction est trop sévère. L’héritage que nous ont laissé des gens comme Mbappé Leppé, Tokoto, Nkono, Milla ..et aujourd’hui Samuel Eto’o, parce que Samuel Eto’o a un nom dans le football mondial. Il ne faut pas qu’on le gâche. On est dans une tradition de grands footballeurs au Cameroun et Samuel en fait partie. Cette histoire n’est vraiment bonne pour personne parce que Samuel Eto’o est une icône du football. Lorsqu’il y a eu des problèmes avec Laurent Blanc en France, tout le monde s’est levé pour le soutenir parce que ce sont des icônes, des humains qui peuvent se tromper. Lorsqu’ils se trompent, il faut un peu d’indulgence, un peu de compréhension parce que ça ne sert ni le football camerounais ni le public. J’appelle aujourd’hui au rassemblement, à un peu plus de solidarité, de responsabilité et de hauteur. Même si Samuel va purger sa peine, qu’est ce que ça va régler pour le football camerounais ? Même si Samuel n’avait pas été sanctionné, est ce que les choses auraient continué comme avant ? » La suite dans cet entretien de la rédaction de Camfoot Jean Claude Mbvoumin, fondateur Footsolidaire