Camfoot a reçu tôt ce vendredi matin une correspondance de Mr Ben Modo, le PDG de Prime Potomac, société qui a été choisi par la Fécafoot pour la construction de plusieurs stades synthétiques dans certaines municipalités du Cameroun. Le projet, qui semble avoir été mis à mal et dont nous avons consacré un dossier, aurait été retardé parce qu’une « mission de contrôle a exigé la production des plans détaillés suivant le code Camerounais, avant la poursuite des travaux ».
Nous vous présentons son droit de réponse tel quel.
CLARIFICATIONS SUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DES STADES AU CAMEROUN
Monsieur le Directeur,
Permettez-moi de commencer ce message en vous remerciant pour l’opportunité que vous nous donnez, de clarifier un certain nombre de points au sujet du projet de construction des stades, dans les villes de Bamenda, Banganté, Bafia et Sangmélima.
En effet, depuis quelques temps, une campagne de désinformation et d’intoxication est en cours de la part de ceux qui pensent, qu’ils peuvent manipuler l’opinion publique en la montant contre le projet de construction des stades de football au Cameroun.
Une récente sortie du Directeur General du FEICOM, ajoutée à un retard dans les activités de construction sur le terrain, ont fini par faire croire à une presse imprudente, que le projet de construction des stades avait, effectivement, échoué. Évidemment, ceux qui souhaitaient fusiller la FECAFOOT et son Leadership, ont vite fait de voir en ces deux évènements, la preuve que le projet dont nous avons la charge ne peut réussir.
Permettez-donc, Monsieur le Directeur, que j’apporte les précisions suivantes, pour éclairer l’opinion publique, afin que nul ne tombe dans le piège de la désinformation voulue par un certain groupe:
1) Le groupe PRIME POTOMAC que je dirige, a récemment signé, avec la FECAFOOT, une Convention de Développement d’infrastructures sportives visant à doter les villes de Bamenda, Bafia, Banganté et Sangmélima, de stades modernes pouvant rehausser l’image du football Camerounais. Les délais d’exécution des travaux ont été fixés à 6 mois, et les travaux ont effectivement été lancés les 19, 20, 22 et 25 Avril derniers, respectivement à Bamenda, Bafia, Sangmélima et Banganté.
2) Alors que nos équipes techniques étaient à pied d’œuvre sur les différents sites, une mission de contrôle a exigé la production des plans détaillés suivant le code Camerounais, avant la poursuite des travaux. Il faut préciser, en passant, que les plans initiaux que nous utilisions avaient été produits et validés par des Architectes Américains, notamment le Cabinet BRESLAU LLC, basé à Woodbridge, dans l’état de Virginie. Notre société travaille avec ce cabinet d’experts depuis 2006, sans problème.
Face aux exigences de la mission de contrôle auxquelles nous devions nous plier, notre société a confié la re-conception du projet à une équipe de techniciens Camerounais appuyés par le Cabinet BRESLAU. C’est ainsi que nous avons refait les plans, pour nous arrimer aux exigences locales.
Mais cette re-conception nous a valu un arrêt de cinq (5) semaines ; et ce n’est que cette semaine que les travaux ont repris au stade de Bamenda. Les travaux reprennent la semaine prochaine à Sangmélima et Bafia; et, d’ici le weekend prochain, nous aurons relancé Banganté.
Le problème n’était donc pas financier, mais technique. Cela m’emmène au point #3.
3) Le contrat entre le Groupe PRIME POTOMAC et la FECAFOOT ne souffre d’aucune difficulté financière qui serait la faute de la FECAFOOT, comme le prétend une certaine presse. La réalité est que notre performance est garantie par des fonds de la FECAFOOT, qui ont été déposés dans une banque locale de 1er ordre, et cette banque a émis, au profit de notre société, une Lettre de Crédit attestant que les fonds sont bien disponibles dans ladite banque, et qu’ils sont payables à PRIME POTOMAC, à première demande. C’est ce que nous avons exigé à la FECAFOOT, qui a accédé à notre demande.
Donc pour nous, l’équation est simple: nous faisons le travail, les contrôleurs attestent que le travail a été fait suivant notre contrat, et la banque nous paye. POINT.
C’est donc avec beaucoup d’étonnement que nous avons appris que le projet dont nous avons la charge est en difficulté financière à cause de la FECAFOOT. Une presse plus prudente aurait recoupé l’information, au lieu de se verser dans des conclusions hâtives et manifestement fausses.
QUE LE PUBLIQUE RETIENNE DONC, que le projet de construction des stades dont nous avons la charge, ne concerne ni de près, ni de loin, le FEICOM. Notre contrat est entièrement financé par les ressources propres de la FECAFOOT, et les fonds sont actuellement disponibles dans une banque de la place. Cette banque a d’ailleurs émis une Lettre de Crédit en notre faveur, pour attester de ce qui précède.
4) Dans un effort maladroit de discréditer la FECAFOOT, la même presse, aux ordres, a attaqué la réputation de PRIME POTOMAC, ainsi que celle des partenaires qui l’accompagnent dans l’exécution de cet excitant projet. Dans ce chapitre, ces «journalistes» qui émargent, ont pris pour prétexte la diversité de notre Société, comme preuve que nous ne sommes pas capables de livrer les travaux comme prévu.
Pour ces «journalistes», le fait que PRIME POTOMAC aie une filiale TELEVISION et une filiale MARKETING, serait la preuve-même, que nous ne sommes pas « des experts en Construction ».
C’est un peu comme si vous disiez que General Electric, l’une des compagnies les plus grandes au monde, et qui dispose de plus de 150 filiales faisant dans des domaines aussi diverses que la Médecine et l’Education, n’était pas le #1 en terme de fabrication des appareils électriques, simplement parce qu’il fait aussi dans l’Education et la Médecine. C’est absurde !!
L’expérience prouve, que le 3e millénaire appartient aux entreprises qui sauront réussir l’intégration, non seulement au niveau d’une chaine, mais aussi et surtout, au niveau de plusieurs chaines aux fonctionnements parfois croisés. C’est ce qui explique, que des géants comme AT&T se portent candidat à l’achat de Yahoo!, par exemple, pour avoir une plus grande portée, un plus grand impact…
Pour la seule année 2015, notre Compagnie a fait un Chiffre d’Affaires de 13,7 Millions de dollars (environ 8 Milliards de Francs CFA), dans des secteurs diverses comme la Télévision, la Publicité, le Développement Immobilier, la Construction et la livraison des équipements. Un fait dont je suis absolument fier, surtout lorsqu’on considère les difficultés énormes que nous avons connues, dans la deuxième partie de l’année 2015.
Il faut noter qu’un Développeur dans un projet comme celui-ci, joue un rôle similaire à celui du Numéro 10 dans une équipe de football: concevoir et distribuer les taches, tout en gérant le processus, les experts et les matériaux, afin d’atteindre, dans les délais et le budget, les objectifs fixés par nos clients, dans ce cas, la FECAFOOT.
Pour les stades de Bamenda, Banganté, Bafia et Sangmélima, les tribunes seront construites par des experts Camerounais de PRIME POTOMAC CAMEROON, appuyés par nos partenaires d’AMERIBUILD, la même compagnie qui a construit le stade des Colorado Rapids (17.000 places) à Denver, ainsi qu’une partie du stade des Champions d’Amérique de Football Américain, les Denver Broncos (77.000 places).
Les pelouses seront produites à Houston (dans le Texas), et installées par ActGlobal, qui est simplement le #1 Mondial dans la production et l’installation des pelouses synthétiques. Il faut ajouter que ActGlobal formera d’ailleurs, à notre demande, des techniciens Camerounais recrutés par PRIME POTOMAC, pour la maintenance des pelouses synthétiques que nous installerons. En d’autres termes, nous n’aurons plus besoin d’aller à Houston pour chercher des experts, car nous aurons à Bamenda, Banganté, Bafia et Sangmélima, des professionnels Camerounais capables de maintenir avec satisfaction, une pelouse de haute gamme comme celles que nous installerons dans ces villes, dans les prochains mois. C’est aussi l’un des effets du Développement Durable, que nous prônons et pratiquons…
Pris individuellement, ces services auraient couté au Cameroun des sommes énormes. Il fallait donc joindre à ces experts de renommée internationale, un maestro tout aussi renommé et habitué aux défis les plus fous, et qui soit donc capable de coordonner, dans un contexte Africain difficile, les activités de chacun, dans l’ordre, les délais et le budget alloués, afin que le produit final soit semblable à la symphonie parfaite, que nous nous apprêtons à servir au Peuple Sportif Camerounais.
Mon souhait est donc, que ceux qui passent leur temps à critiquer, donnent au Cameroun, une chance de réussir, au lieu de toujours chercher à détruire, tout le temps, tout ce qu’on peut essayer de faire, pour donner un peu de joie au Peuple Camerounais, qui en a besoin…
Construire avec la moitié des fonds, des stades qui auraient normalement couté double, n’est pas chose aisée. C’est une tâche difficile, et un défi extrêmement grand et impressionnant. Mais c’est un défi duquel nous sortirons grandis. Et c’est l’occasion pour moi de rassurer l’opinion, sur notre détermination à doter le Cameroun de ces stades… Maintenant.
Dans 6 mois, les villes de Bamenda, Banganté, Bafia et Sangmélima, auront leurs stades modernes. C’est notre engagement. Nous demandons simplement aux Camerounais de ne pas se laisser distraire, mais de nous prendre au mot. 6 mois ce n’est pas loin…
Très Respectueusement,
Ben Modo, President & CEO Prime Potomac Global