Même en l’absence de son capitaine et Ballon d’Or africain, les Lions de l’Atlas n’ont pas manqué leur entrée dans la CAN 2025 qu’il organise. Devant un Complexe Moulay Abdellah plein à craquer, le Maroc a dominé une vaillante sélection des Comores (2–0). Il a aussi signé une 19ᵉ victoire consécutive, un record inédit dans sa riche histoire.
Dès les premières minutes, les hommes de Walid Regragui ont imposé leur rythme. Pressing haut, maîtrise technique, transitions rapides : le Maroc a rapidement pris le contrôle du jeu. La première occasion franche arrive dès la 10ᵉ minute, lorsque Soufiane Rahimi bute sur le gardien adverse sur un penalty obtenu par Brahim Díaz. Comme il fallait s’y attendre, les Comores avaient mis en place un système hermétique. Ce bloc très bas, compact et presque étanche en défensive se coordonnait avec une transition offensive supersonique, a parfois déstabilisé le Maroc.
Maroc – Comores serré, mais Diaz débloque la situation
Touché, Romain Saïss doit quitter ses partenaires dès la 19ᵉ minute, remplacé par Jawad El Yamiq. Cela n’a aucunement empêché la mise en place du jeu offensif à outrance de Walid Regragui. Le Maroc poursuit néanmoins sa marche en avant, sans parvenir à trouver la faille avant la pause.
Le match bascule finalement au retour des vestiaires. À la 55ᵉ minute, une action collective parfaitement menée se conclut par un centre précis de Noussair Mazraoui pour Brahim Díaz, qui ouvre le score d’un geste clinique. Le Complexe Moulay Abdellah explose.
El Kaabi scelle la victoire
Pour apporter du sang neuf, Regragui lance Abdessamad Ezzalzouli et Ayoub El Kaabi à l’heure de jeu. Coaching gagnant : à la 74ᵉ minute, El Kaabi double la mise d’un retourné acrobatique splendide, récompensant la domination marocaine. Les entrées de Youssef En-Nesyri et Bilal El Khannouss apportent encore plus de fraîcheur dans les dernières minutes. Le Maroc pousse pour inscrire un troisième but, sans y parvenir, mais l’essentiel est ailleurs : solidité, maîtrise et efficacité.
Au-delà du score, c’est l’impression collective laissée par les Lions qui marque les esprits. Même diminuée, cette sélection a affiché une cohésion rare, une détermination constante et une sérénité qui rappelle les grandes heures des Lions Indomptables.











