A plus de deux mois de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2017, le sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun cherche les joueurs qui vont affronter la Gambie en septembre à Bafoussam. Les Lions Indomptables étant déjà qualifiés pour le Gabon, Hugo Broos envisage de nombreux changements dans sa liste.
L’équipe nationale du Cameroun sera au Gabon, lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2017. Les Lions Indomptables ont obtenu leur ticket grâce à leur succès (0-1) en Mauritanie le 03 juin dernier. Pourtant, il reste un dernier match à jouer dans cette campagne pour la CAN Gabonaise. Un duel Cameroun – Gambie, prévu au stade Omnisports de Bafoussam en septembre prochain. Un match sans enjeu pour l’équipe qu’entraîne Hugo Broos. Le sélectionneur national prévoit d’ailleurs de faire quelques expériences. Plusieurs surprises sont annoncées dans sa future liste. « Après la victoire contre la Mauritanie, monsieur Broos a indiqué aux joueurs qu’il était satisfait du travail accompli, mais qu’il ne devrait pas convoquer la majorité d’entre eux en vue du prochain et dernier match de ces éliminatoires de la CAN », a confié à Camfoot, une source au sein de la tanière.
L’heure des joueurs locaux ?
Et quand Hugo Broos dit à ses joueurs que beaucoup d’entre eux ne feront pas partie de l’effectif qui affrontera la Gambie en septembre, ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas été bons ou qu’il ne peut plus compter sur eux pour la phase finale de la CAN. « L’entraîneur nous a dit qu’il y a des joueurs qui l’ont beaucoup marqué et que ceux-là, s’ils sont en jambe en championnat pendant les prochains mois, ils auront toutes leurs chances d’être convoqués pour la CAN », raconte un Lion Indomptable. Or, « compte tenu du fait que nous sommes déjà qualifiés ajoute un autre, le coach nous a dit qu’il va préférer donner la possibilité à des joueurs qui ne sont pas régulièrement convoqués en sélection nationale de saisir leur chance ». Selon toute vraisemblance, la prochaine liste d’Hugo Broos devrait avoir moins de professionnels que d’habitude.
Arthur Wandji