À l’issue du tirage au sort de la prochaine coupe du monde, Volker Finke semble confiant. Selon lui, le Cameroun dispose de tous les atouts pour venir à bout de son premier adversaire des éliminatoires de la Coupe du monde de Russie 2018. Les Lions Indomptables affronteront au premier tour, le vainqueur du match entre le Niger et la Somalie.
« Je suis convaincu que nous allons passer au troisième tour », rassure le tacticien allemand.
Parmi les nations africaines concernées par ce tirage au sort qui a eu lieu samedi dernier à Saint-Petersbourg en effet, le Cameroun fait partie des rares qui connaissent mieux le chemin qui mène à une phase finale de Mondial. Et son record d’invincibilité à domicile dans la compétition tient toujours. Le dernier pays à être reparti de la tanière des Lions Indomptables avec une victoire reste le Congo. C’était le 31 octobre 1976. Depuis, aucune équipe n’a réussi cet exploit. Et c’est par la main de Samuel Eto’o, assistant de ce tirage au sort préliminaire, que la sélection camerounaise a été fixée sur son sort. L’ancien capitaine des Lions Indomptables a pesé une autre fois sur le destin de son pays.
L’encadrement technique mis de côté
Or si des sources Camfoot révèlent que Volker Finke n’a pas au programme (comme plusieurs sélectionneurs nationaux, ndlr) d’assister au tirage au sort en direct de Saint-Pétersbourg, la réalité est que, aucun membre de l’encadrement technique des Lions Indomptables ne l’y a représenté. Pourtant, « Volker Finke souhaitait la présence du Team manager (Alphonse Tchami, ndlr.) ou d’un autre membre de l’encadrement technique dans la délégation qui s’est rendue en Russie pour cette cérémonie », a-t-on appris. Sa demande n’aurait pas été prise en compte. Le Cameroun aurait finalement été représenté par le professeur Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fécafoot, son Directeur de cabinet, Gwet Matip, le Coordonnateur général des sélections nationales de football, Pierre Claver Oyono et un membre de la Commission des compétitions internationales.
Arthur Wandji