A l’instar d’Eto’o fils, on savait Kameni bourré de talent. Après de nombreux déboires avec le Havre, qui aurait parié sur un avenir aussi promettant du gardien de l’équipe nationale du Cameroun ? Pourtant, il ne cesse de faire parler de lui depuis son arrivée à l’Espanyol. De l’autre côté de la ville, Eto’o sait qu’il a une dette envers le public de Barça qui l’a accueilli comme un prince. Entre promesses du ballon d’or africain et exploits personnels du meilleur gardien africain 2003, l’Espagne vibre au rythme des Lions de la forêt.
En arrêtant le penalty de Ronaldo, Idriss Carlos Kameni a permis à l’Espanyol de venir à bout de la redoutable équipe du Réal. De quoi rassurer tous les supporters de l’équipe nationale qui est actuellement en manque de réussite. Cet exploit individuel fait de Kameni l’un des joueurs le plus en vu dans le club de Barcelone. Et pourtant, c’est avec une modestie propre à lui que le héros de la soirée a commenté ce face à face. « Au moment du penalty et quand je vois que c’est Ronaldo qui tire je décide de me jeter sur le côté gauche. Je l’ai fait et j’ai arrêté le ballon. Si je m’étais jeté à droite, il se serait passé une autre chose … », a déclaré Kameni à la presse ibérique.
Ici la vidéo du penalty de Ronaldo stoppé par Kameni

Eto’o sait qu’il doit illuminer le Nou Camp
Le ballon d’Africain 2003 est revenu dans une conférence de presse sur ses déboires avec le Réal ainsi que sur son avenir avec le club de Joan Laporta. Sans rentrer dans les détails, et de peur de créer un gros scandale, « Sam » a affirmé que l’actuel entraîneur du Réal José Antonio Camacho l’aime et que Perez n’a jamais cru en lui. En faisant cette déclaration, il a apporté sans rentrer dans le vif du sujet, des éclaircissements sur une autre facette de sa saga, car l’actuel entraîneur du Réal a toujours affirmé son attachement pour l’avant centre Camerounais. Qu’à cela ne tienne, il pense déjà au gros travail qu’il lui faut abattre dans le succès attendu de son nouveau club.

À la question de savoir si la pression n’était pas forte, Samuel Etoo fils a tout simplement répondu aux médias catalans qu’il a quitté ses parents à 17 ans pour venir triompher en Europe et que sa vie a toujours été une exigence depuis son enfance.
Stephen SUNOU, sunou@camfoot.com














