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À la recherche d’un point d’ancrage

Leon Gwod par Leon Gwod
12 septembre 2017
dans Point de vue
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À la recherche d’un point d’ancrage
FacebookTwitterWhatsAppPar Courriel

L’occasion est là, le temps est là et, avec un peu de bonne volonté et d’engagement citoyen, il est enfin possible de donner au football la place qu’il mérite réellement dans notre société. Pour l’heure, le football au Cameroun est caractérisé par la présence massive de l’État, l’indigence de sa gouvernance et la médiocrité de sa qualité.


L’évolution récente enregistrée sur le front de ce football comporte deux éléments, à savoir l’attribution au Cameroun de l’organisation de la CAN 2019 et l’avanie que nous a infligée la FIFA en foulant au pied une décision prise en toute souveraineté par l’État du Cameroun, qui donnent du grain à moudre à toute la galaxie foot, des gogos du tout-football aux décideurs de la République. En résumé, nous nous sommes portés volontaires pour organiser, à très grands frais, une grande manifestation liée à une activité que nous ne contrôlons pas, même sur le territoire national. Mais laissons cela.

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Regardons plutôt la réalité du terrain. Sur les 22 millions de personnes que compte notre pays, 22 000 seulement, sur la foi des chiffres de L’Équipe, ont une licence de footballeur. Cela revient à dire que 0,1 % des Camerounais joue au football à un niveau compétitif. Même en ajoutant à ce groupe les footballeurs du dimanche, les amateurs du beach soccer et les mordus du babyfoot, on n’atteint pas 1 %, toutes catégories et tendances confondues. C’est ça qui est la vérité.

La popularité du football au Cameroun n’est donc pas liée au nombre de Camerounais qui pratiquent ce sport. Elle s’explique, chez nous comme ailleurs au monde, par la nature même du foot, qui est une activité sportive qui ne demande ni équipement particulier, ni installations particulières et qui ne coûte pratiquement rien. Et il y a évidemment la télévision et l’argent qui, depuis au moins les années 1990, ont fait exploser l’attrait du foot. Mais ce qui est important de remarquer, c’est que le football au Cameroun, où rien ne se passe jamais comme ailleurs, est non seulement un rêve de carrière tout à fait légitime, mais il est aussi, et surtout, affaire d’État depuis les années 1970.

Mais tant de sollicitude jusqu’au sommet de l’État depuis plus de 40 ans pour quels résultats, à la fin ? Une place en quart de finale de la Coupe du monde il y a plus de 25 ans et, aujourd’hui, un championnat national toujours incertain et une terrible humiliation sur tapis vert sous la forme d’une nouvelle mise en tutelle musclée décidée par une institution étrangère de droit suisse. L’institution habilitée par l’État camerounais à organiser et à diriger le foot, la Fécafoot, mérite sans doute à certains égards le dégoût qu’elle suscite, mais elle peut avancer un certain nombre de circonstances atténuantes. Mais là n’est pas mon propos.

S’agissant de la place du football dans notre société, il faut commencer par balayer un certain nombre de croyances. En premier lieu, la morgue, parfois insupportable, avec laquelle certaines vedettes vieillissantes et la plupart des Camerounais classent le Cameroun parmi les « grandes nations de foot » est tout à fait risible. Une « grande » nation de football produit de façon soutenue des footballeurs de talent et des stars, enregistre des résultats au plus haut niveau et, surtout, organise le football national selon des règles et des principes fondés sur le droit, la transparence et l’honnêteté. Avec la contraction en peau de chagrin du talent, l’absence d’un championnat national d’un certain niveau et la médiocrité des résultats, nous ne sommes certainement pas logés à la même enseigne que l’Argentine.

Il y a ensuite cette idée que le football est le principal vecteur de l’image de marque du Cameroun, et la moindre remise en cause de ce statut serait, voyez-vous, de nature à défriser le blason de notre pays et participerait d’un dénigrement intolérable de tout un peuple.

Je rappelle que ceux qui ravivent la flamme de 1990 sont de moins en moins nombreux et que le football camerounais suscite plus de quolibets et de railleries que de dithyrambes sur la scène internationale. Par ailleurs, sur la scène intérieure, les mirliflores en complet cravate qui laissent entendre à la télévision que le football est un liant essentiel de l’unité nationale et que toute tentative de réforme drastique expose le pays à l’agitation populaire sont sans doute aveugles, parce que le football qui « se joue » au Cameroun est de fait le football de la Champions League et des ligues européennes. Tant que les Camerounais ont accès au câble, le football du championnat national peut disparaître sans que le landerneau frémisse ou que la maréchaussée soit obligée d’intervenir, baïonnettes au clair, pour calmer des émeutes populaires.

Ce qui me ramène à la CAN 2019. Elle sera organisée par l’État du Cameroun, aucun souci, le président de la République l’a dit. Mais l’intervention directe du président est révélatrice d’une incongruité qui devrait nous faire réfléchir. La personne que nous avons élue pour résoudre nos problèmes est amenée à s’occuper du foot, qui est le moindre de nos problèmes et ne mérite donc pas cette sollicitude à ce niveau. Je crains que le football ne soit devenu, hélas ! un véritable oursin entre ses mains, et que personne ne recommande la meilleure façon de se défausser de ce joker poisseux qui lui colle aux doigts.

C’est dans ce contexte que survient la rerenormalisation du football camerounais. C’est encore une fois un exercice futile. Depuis les années Maha Daher, les comités provisoires de gestion, les comités de toilettage des textes, les comités de relecture des textes et les comités de normalisation se sont reproduits par une sorte de scissiparité contre nature et ont donné naissance à une machine infernale qui s’autoalimente. La présente énième normalisation ne sera pas la dernière. Il est encore question, après tant d’échecs, de procéder à un « aggiornamento » de la Fécafoot. C’est une sottise. C’est une politique de gribouille, un exemple patent de la palinodie camerounaise, notre fameuse danse Bafia, passez-moi l’expression, qui se manifeste par notre refus de régler les problèmes une fois pour toutes. Nous n’aimons pas trancher dans le vif. Le Cameroun est peuplé de petits-frères-des-pauvres qui n’aiment pas voir le rouge.

Le football est, à la vérité, peu de chose dans notre pays. Très peu de Camerounais jouent activement au football, le football ne nous enrichit pas et ne rapporte rien à l’État qui investit des ressources publiques conséquentes au détriment de secteurs plus nécessiteux. Il doit donc être traité comme tel, c’est-à-dire comme une activité privée qui doit être organisée et gérée par des intérêts privés, l’État jouant son rôle traditionnel de facilitateur, de régulateur et d’arbitre et apportant, le cas échéant, son écot.

Le temps est passé de poser des cataplasmes sur une Fécafoot percluse d’inefficacité chronique. Il faut la dissoudre complètement et en créer une nouvelle. Pour ce faire, il faut d’une part détruire les citadelles de résistance au changement qu’érigent sciemment les fonctionnaires, les pique assiette et tous les écumeurs de la planète foot et, d’autre part, extirper le prurit de corruption qui entache beaucoup de compartiments de cette activité. La nouvelle Fécafoot aurait pour souci principal le développement du football joué au Cameroun. Pour impulser ce développement, il faut avant tout, et surtout avant l’exportation de joueurs au VietNam ou en Algérie ou l’organisation de matchs internationaux, organiser un championnat national performant.

Léon Gwod

Leon Gwod
Tags: FecafootFIFALéon Gwod
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