La Fécafoot ne veut pas appliquer les décisions de justice selon Parfait Siki. Parmi celles-ci, l’une concerne la constatation de la vacance à la Présidence de la Fécafoot. Depuis la condamnation en Espagne de Samuel Eto’o, les textes, et notamment les articles 36, 45 et 46 des statuts de l’institution auraient dû être appliqués. Et Samuel Eto’o lui-même, qui est le garant de cette institution, aurait dû faciliter la procédure.
Nkou Mvondo, avocat de son état et un des inhibiteurs de Samuel Eto’o estimait faire la démonstration que Guibai et Cie ont perdu leur procès au TAS. Selon lui, les défendeurs espéraient que Samuel Eto’o soit chassé du pouvoir. Mais l’ancien SG de la Fécafoot, Parfait Siki a expliqué pourquoi Samuel Eto’o tombe sous le coup des dispositions des textes.
Interrogé à savoir si le TAS a confirmé le débat autour de la légitimité de Eto’o à la présidence de la Fécafoot, il a une analyse simple:
Non le TAS ne l’a pas clos. Il a simplement indiqué qu’il revient à l’assemblée générale extraordinaire de constater, pas de débattre, pas de délibérer. C’est écrit. Il y a un point très clair pour pour comprendre que pour le TAS, il n’y a plus de débat sur cette question. Le point 123 de la sentence. Je me permets de lire:
Parfait Siki, ex-SG de Ła Fécafoot
La formation arbitraire révèle que, contrairement à ce que fait valoir la Fécafoot, il ressort de la lecture conjointe des articles 36, 45, et 46 des statuts de la Fécafoot que les conditions générales d’éligibilité qu’ils prévoient s’appliquent bel et bien au président de la Fécafoot de sorte qu’une condamnation à une peine privative de liberté assortie d’un sursis simple ou avec probation supérieure à 6 mois entraîne l’inéligibilité de la personne concernée à la présidence de la Fécafoot.
C’est le point 123. Le TAS a réglé cette question.
Donc cette question est réglée. Mais le TAS a dit que dans le corpus de de des textes statut de la Fécafoot, il y a un mécanisme qui est prévu pour constater et que lui ne peut pas se substituer à l’assemblée générale extraordinaire pour prononcer le constat. Mais le débat sur est-ce que monsieur Eto’o est encore président de la Fécafoot est clos dans cette disposition; c’est à dire il a pris, il a éclairé, il a interprété et c’est fini.
Après, le comité ou l’assemblée générale extraordinaire peut décider de ne pas prendre ses responsabilités et donc Monsieur Eto’o continuera donc à être président si ces responsabilités ne sont pas prises…