Selon l’instance faîtière du football africain, les Lions Indomptables A’ ne sont pas encore disqualifiés, malgré la suspension de la Fécafoot.
Suite à la suspension provisoire de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) par le Comité d’urgence de la Fifa (Fédération internationale de football association), le 4 juillet dernier pour ingérence gouvernementale, les Lions Indomptables A’ ont cru que leurs chances de qualification pour le prochain Championnat d’Afrique des nations (Chan 2014), prévu en Afrique du Sud étaient terminées. Que non ! Ils peuvent encore rêver. Prévue le 6 juin 2013 au stade Omnisports de Yaoundé, la rencontre entre le Cameroun et le Gabon, comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la compétition a été annulée. Selon la Confédération africaine de football (Caf), la décision finale concernant l’issue de cette rencontre sera prise « ultérieurement par le Comité d’organisation du Chan », lit-on sur le site officiel de l’instance faîtière du football africain.
D’après certaines indiscrétions, le ministre des Sports et de l’éducation physique, Adoum Garoua a reçu le jour du match, son homologue Gabonais. A l’issue d’un long tête-à-tête, les deux parties se seraient accordées sur la reprogrammation de la rencontre. Un sursis de quelques jours aurait même été accordé à la partie camerounaise. Mais il faudra d’abord que la suspension soit levée. Pour ce faire, la Fifa a imposé une condition au Gouvernement camerounais : permettre « au Comité de normalisation de pénétrer au siège de la Fécafoot et de pouvoir y mener sa mission sans entrave », prévient l’instance faîtière du football mondial.
En attendant l’ouverture officielle des pourparlers entre la Fifa et le Cameroun, les conséquences de la suspension s’enchainent. Les deux arbitres camerounais, Alioum Sidi et son assistant, Evarist Mekouandé qui officiaient à la Coupe du monde des moins de 20 ans en Turquie ont été exclus de la compétition lors des quarts de finale. Même sort pour l’entraîneur, Gérard Mballa en stage Fifa à Casablanca (Maroc), qui a été prié de plier bagage. Si la situation perdure, Samuel Eto’o et ses coéquipiers, premiers du groupe I (10 points) des éliminatoires du Mondial Brésilien perdront tout espoir de se qualifier en septembre prochain, face à la Libye. Il faut donc faire quelque chose. Et vite.