« Quand j’ai commencé à jouer en sélection, j’étais convoqué un mois avant et d’autres arrivaient le samedi pour jouer le dimanche. Ce qui se passe maintenant, c’est parce que j’ai beaucoup travaillé. Je ne veux pas dire que je vaux plus que les autres, mais ce que je peux me permettre au Cameroun, c’est parce que j’ai travaillé pour . »
L’humilité et le travail. Ce sont là les deux clés du succès actuel du Barça selon Samuel Eto’o, qui ajoute « l’erreur que nous pouvons faire serait de croire que nous sommes les meilleurs alors que nous ne le sommes pas ».
Au niveau collectif, le bilan est de 16 victoires consécutives, 22 matches sans défaite et toujours en course dans les trois compétitions en jeu. Au niveau personnel, 18 buts 18 matches de Liga et une pièce maîtresse du système de Frank Rijkaard.
Malgré ces chiffres spectaculaires, Samuel Eto’o garde les pieds sur terre : « La phase aller du championnat n’est pas encore terminée, il y a encore plusieurs rencontres. L’erreur serait de croire que nous sommes les meilleurs alors que nous le sommes pas. Nous faisons bien les choses et nous travaillons pour essayer de nous améliorer et si on peut, remporter la Liga au final. »
L’attaquant camerounais affirme que « Comme on a un total de 16 matches (victorieux), tout le monde dit que c’est bien, mais pour nous, le match le plus important c’est le prochain match. Tout ce qu’on a fait est déjà du passé« .
« Dis-moi comment tu t’entraînes… »
La clé de ce succès selon le ‘9’ du Barça est que « nous sommes humbles et nous voulons toujours plus« . Mais, au-delà de l’humilité, il y a beaucoup de travail, nécessaire pour obtenir de bons résultats: « Chaque fois que nous nous entraînons, c’est comme si on n’a jamais rien gagné. Dis-moi comment tu t’entraînes, et je te dirai comment tu joues. »
Même si Samuel Eto’o est un des joueurs titulaires de Frank Rijkaard, lui affirme ceci : « je n’ai pas de place (réservée)au Barça« . Pendant son absence durant les prochaines semaines durant lesquelles il disputera la Coupe d’Afrique des Nations, Eto’o est certain d’une chose : « mes coéquipiers (parlant de ses potentiels remplaçants) travaillent de la meilleure façon pour pouvoir jouer et ils ont des qualités. Je leur souhaite bonne chance, mais c’est à l’entraîneur de faire son choix« .
Dans la même veine, Eto’o affirme qu’ « aucun joueur du Barça n’est intouchable, ni moi, ni personne d’autre. Si l’on tient compte des joueurs du centre de formation, nous sommes presque 30. Jusqu’à présent, j’ai eu l’opportunité de marquer, mais quand les autres comme Larsson ou Maxi ont joué, ils l’ont également fait ». « Maxi aurait pu marquer contre Bétis, mais je lui ai chipé son but« , commente-t-il en rigolant.
Son absence après le match contre l’Athlétic Club pourrait s’étaler jusqu’au 10 février si le Cameroun atteint la finale de la Coupe d’Afrique. Et concernant l’éventualité de son retour avant cette date (si le Cameroun est éliminé), Eto’o affirme que « Moins de matches possibles je manquerai, meilleur ce sera pour le Barça et pour moi. On verra si on peut passer la phase éliminatoire de la Coupe et remporter le championnat avec ma sélection« . À son retour, Eto’o espère « continuer à marquer des buts« .
Eto’o affirme qu’il fait la même chose avec la sélection du Cameroun qu’avec le Barça: « Ce que j’ai toujours voulu c’est de jouer au football. J’essaierai de le faire le mieux possible avec mon pays. »
Rappelons que Samuel Eto’o a finalement pu retarder son intégration au regroupement du Cameroun, ce qui n’a pas été le cas pour d’autres joueurs comme Webó ou Kameni. Eto’o a justifié cela par le fait qu’il y a une hiérarchie([[*]]) qui existe, et il a gagné son statut après avoir travaillé de nombreuses années.
De l’Espagnol, Guy Everard Mbarga – Camfoot.com
« [[Quand j’ai commencé à jouer en sélection, j’étais convoqué un mois avant et d’autres arrivaient le samedi pour jouer le dimanche. Ce qui se passe maintenant, c’est parce que j’ai beaucoup travaillé. Je ne veux pas dire que je vaux plus que les autres, mais ce que je peux me permettre au Cameroun, c’est parce que j’ai travaillé pour]]