
La première période : Cameroun-Arabie saoudite 0-0
Insipide, cette première période. Quelques actions ont tenté d’éclairé une partie qui n’a jamais enflammé le public de Saitama, mais, à dire vrai, les spectateurs s’ennuyèrent sans doute aussi fot que les acteurs camerounais. D’entrée de jeu, les Saoudiens ont prouvé que leur déroute (8-0) face à l’Allemagne était accidentelle. Privilégiant une défense plus solide physiquement, Al Johar avait fait le bon choix.
La seconde période : Cameroun-Arabie saoudite : 1-0
Avec l’entrée de Salomon Olembe, l’équipe camerounaise retrouva sa composition idéale, telle qu’alignée contre l’Irlande quelques jours plus tôt. L’apport du Marseillais fut évident, et le jeu bascula sur son côté droit. Mais c’est pourtant de la droite que vint la délivrance pour les Lions :
Le fait du match : La renaissance saoudienne
La défense centrale saoudienne a tenu. Cette équipe qui a pris l’eau contre l’Allemagne avait été profondément modifiée par Al-Johar, a su résister aux Camerounais dont la force de pénétration est sensiblement égale, sur le papier, à celle de Rudi Voeller.
L’homme du match : Nawaf Al-Temyat
Passant une première période à ratisser puis à servir au mieux ses attaquants successifs (Al-Dossay, puis Al-Yami qui le remplaça), Al-Temyat a ensuite pris l’initiative du danger. On peut, au total, le créditer de 4-5 occasions de grande classe (28e, 50e), puis d’une fin de rencontre époustouflante (78e, 79e). Sa technicité peut lui promettre un petit voyage en Europe.
La conséquence : le Cameroun en finale… de groupe
Avec ces trois points, le Cameroun rejoint l’Allemagne qu’il rencontrera pour la dernière journée. L’autre conséquence de ce match reste le constat sur le jeu des Lions et leur capaqcité à aller loin dans la compétition. Ils sont apparus trop peu percutants pour qu’on mise gros sur eux. Mais ça peut changer…
Eurosport : F.P.