Vingt-deux ans après, Union sportive de Douala, leader du championnat avec quatre journées à jouer ne comptent pas lâcher leur fauteuil. Les stratégies sont mises en place pour arriver au rêve. Sauf que Coton Sport n’entend pas arrêter son hégémonie puisqu’avec cinq points de différence, le miracle peut encore se produire.
Il n’est pas question de laisser place à la providence. Des réunions se succèdent. Pour celle qui prépare le match de Dimanche, même si l’adversaire est Astres qui a perdu la qualité de son football depuis le début de cette saison sportive, Union refuse d’être surpris. Neuf victoires consécutives, ce n’est quand même pas rien.
C’est avec une heure de retard que Mr Tawamba ouvre les travaux et s’en suit une prière qui invoque l’accalmie des supporters et demande la grâce du Très Haut. Une rétrospection du classico (Union – Canon qui s’est soldé par une victoire des Nassara 2 – 0) est faite question de tirer les enseignements.
Frank Happi, le président du conseil d’administration insistera sur le volet sécuritaire : « Je ne sais pas pourquoi vous refusez de comprendre ceci. De la manière dont nous sommes partis, rien ne peut nous arrêter autre que la maladresse de nos supporters. Et ça peut provoquer la suspension de notre stade. Et si ce scénario arrive, nous écoperons d’un retrait de points. Imaginons que la ligue nous retranche trois points, nous serions à deux longueurs de Coton qui pourrait prendre de l’avance sur nous nous en cas d’une défaite. Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous refusez de comprendre ceci »!
Cette réaction permet d’anticiper sur les prochaines rencontres qui attendent Union de Douala en cette fin de saison. Après les Astres dimanche, les Nassara affronteront New Stars de leur ancien président Faustin Domkeu. La confrontation contre New Stars s’annonce tendue, puisque la fin de règne de Dr Domkeu a été émoustillée de tension avec son proche collaborateur d’alors, et action président du conseil d’administration adoubé de son costume de vice-président de la ligue de football professionnel.
Dans le camp des vert et blanc de Douala, l’heure est à la concentration et à la mobilisation. Inutile donc de solliciter les joueurs pour des interviews. Le mot d’ordre a été donné et semble être passé.
James Kapnang
