Le Cameroun s’est imposé (1-0) devant l’Arabie saoudite jeudi lors de son 2e match de poule. Une petite victoire sans lustre et qui suscite des questions sur le niveau réel de la formation de Schaefer. Transformation impressionnante des Saoudiens, bien plus convaincants que contre l’Allemagne.
La première période : Cameroun-Arabie saoudite 0-0
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Insipide, cette première période. Quelques actions ont tenté d’éclairé une partie qui n’a jamais enflammé le public de Saitama, mais, à dire vrai, les spectateurs s’ennuyèrent sans doute aussi fot que les acteurs camerounais. D’entrée de jeu, les Saoudiens ont prouvé que leur déroute (8-0) face à l’Allemagne était accidentelle. Privilégiant une défense plus solide physiquement, Al Johar avait fait le bon choix. 
Cette dernière sut tenir face aux coups de boutoir de Mboma, ce dernier marquant en position de hors-jeu (12e). Mais les Saoudiens se montraient à leur tour dangereux, notamment autour d’Al-Dossary, attaquant de pointe souvent en position favorable (9e) ou d’Al-Teymat (36e).
La seconde période : Cameroun-Arabie saoudite : 1-0
Avec l’entrée de Salomon Olembe, l’équipe camerounaise retrouva sa composition idéale, telle qu’alignée contre l’Irlande quelques jours plus tôt. L’apport du Marseillais fut évident, et le jeu bascula sur son côté droit. Mais c’est pourtant de la droite que vint la délivrance pour les Lions : 
une longue ouvertire de Song trouvait Eto’o en pleine surface, et ce dernier, du bout du chausson, glissait la balle au fond des buts de Al-Deayea (63e). Le reste de cette période fut hésitante, les Saoudiens manquant à plusieurs reprises l’occasion d’égaliser, grâce notamment à l’excellent Al-Temyat. mais les Lions tinrent bon. Seul motif de satisfaction avec les trois points de la victoire.
Le fait du match : La renaissance saoudienne
La défense centrale saoudienne a tenu. Cette équipe qui a pris l’eau contre l’Allemagne avait été profondément modifiée par Al-Johar, a su résister aux Camerounais dont la force de pénétration est sensiblement égale, sur le papier, à celle de Rudi Voeller. 
Il s’en est fallu d’une seule hésitation et d’une accélération enfin réussie par Eto’o pour que les Saoudiens n’empochent leur premier point. Autre fait du match, l’inquiétante apathie des Camerounais, présentés comme un des fleurons africains et qui ne fut jamais dans le rythme.
L’homme du match : Nawaf Al-Temyat
Passant une première période à ratisser puis à servir au mieux ses attaquants successifs (Al-Dossay, puis Al-Yami qui le remplaça), Al-Temyat a ensuite pris l’initiative du danger. On peut, au total, le créditer de 4-5 occasions de grande classe (28e, 50e), puis d’une fin de rencontre époustouflante (78e, 79e). Sa technicité peut lui promettre un petit voyage en Europe.
La conséquence : le Cameroun en finale… de groupe
Avec ces trois points, le Cameroun rejoint l’Allemagne qu’il rencontrera pour la dernière journée. L’autre conséquence de ce match reste le constat sur le jeu des Lions et leur capaqcité à aller loin dans la compétition. Ils sont apparus trop peu percutants pour qu’on mise gros sur eux. Mais ça peut changer…
Eurosport : F.P.
