Voilà de quoi lever tout mystère sur le silence qui plane autour du personnage de l’entraîneur des jeunes et de sa prestation. Arrivé au Cameroun en avril 2001, pour doter le Cameroun d’une pépinière de jeunes footballeurs particulièrement doués, l’entraîneur Corfou , selon certains confrères, ne se sentirait plus très à l’aise au Cameroun. » Il aurait même pensé quitter son poste » selon la même source. Mais, depuis, l’eau a coulé sous le pont. Comme le précisait un cadre du ministère de la Jeunesse et des Sports : » Le flux d’idées charriées par Corfou dès son arrivée n’a pas forcément eu des résultats probants sur le terrain. Les stages nationaux sont plutôt rares. Les rassemblements prévus en province pour effectuer un travail de détection sont tout aussi rares. » Faute de moyens, le coach des jeunes se déploie sans grand enthousiasme. Ses détracteurs lui reprochent surtout, d’être de trop, dans toutes les campagnes des Lions indomptables, au détriment des jeunes, pour lesquels il avait été engagé. Ces vacances scolaires ne constituent-elles pas la période idéale, pour un entraîneur des jeunes, de côtoyer les championnats de vacances, et d’avoir le nez creux pour la détection de jeunes talents ? On doute fort que, ceux qui sont chargés de la formation des jeunes se dérobent à leur mission au moment où le Minjes devient très regardant sur la question de relève du football camerounais…
Né en 1942 à Pouillac(France), Robert Corfou assumait entre autres les responsabilités de conseiller technique régional de la fédération française de football. Il a exercé comme entraîneur pendant une dizaine d’années avant de se consacrer exclusivement à la formation des jeunes scolaires. Il s’est également occupé du football dans des entreprises françaises, avant d’être engagé par le Cameroun pour s’occuper des jeunes.