Des vingt-deux acteurs sur le terrain, le premier à arracher les applaudissements du public était incontestablement le jeune libéro de l’équipe nationale junior. De grande taille, vif , impérial et imperturbable dans les duels aériens. A coup sûr, Gouiffe à Goufan a l’étoffe des grands défenseurs que le Cameroun a connus par le passé. Comme son idole Rigobert Song dont il a par ailleurs adopté le look, il est très viril dans le jeu. Il a constitué le principal rempart des véloces attaquants du TKC. La cerise sur le gâteau ayant été la mise sous l’éteignoir du virevoltant Francis Ndoe, le Libérien, nouvelle coqueluche de l’équipe d’Antoine Essomba Eyenga.
Avant dernier d’une famille de 8 enfants à Binguela I sur la route de Mbankomo, Gouiffe reste pourtant un pur produit du centre de formation de Sahel qu’il a rejoint à l’âge de 15 ans. Deux ans plus tard il intègre l’équipe première (Sahel FC de Maroua en D2). Très vite, au gré de sa technique éblouissante, il devient un élément indispensable de son club avec lequel il s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la coupe du Cameroun cette saison. Cameroun —Tanzanie de dimanche lui offre donc l’opportunité de disputer son premier match international.