Auréolés de leurs titres de quadruple champion d’Afrique, de champions olympiques et après leurs brillantes prestations lors des matchs amicaux ayant précédé Corée-Japon : (Argentine-Cameroun : 2-2), Cameroun-Autriche : 0-0) et (Angleterre-Cameroun : 1-1), les Lions indomptables étaient crédités avant le grand rendez-vous asiatique d’une coupe du monde pleine de bonnes surprises.
Que ce soit la presse (internationale, africaine et camerounaise) ou les observateurs avertis du sport-roi, tout le monde s’accordait à dire que les poulains de Winfried Schäfer figureraient, dans une moindre mesure, dans le carré d’as de Corée-Japon 2002. Gérard Dreyfus, spécialiste du sport africain et mondial, a soutenu mordicus dans une chronique de Média France internationale que » la phase finale de la Coupe du monde 2002 était celle du Cameroun « .
Mieux que sur les autres représentants africains à Corée-Japon 2002 (Sénégal, Afrique du Sud, Tunisie et Nigeria), les amoureux du ballon rond du continent reposaient leurs espoirs sur les Camerounais. Mal leur en a pris. Les Lions débutèrent le 1er juin 2002 à Niigata leur première rencontre contre l’Irlande avec un score de parité (1 but partout). Pourtant, faisant désormais partie de l’élite mondiale, il était question pour eux de défendre à tout prix leur réputation. Le 6 juin 2002 à Saitama, les poulains de Schäfer enregistrèrent une victoire (1-0) face aux Saoudiens. On croyait encore à leur qualification pour le second tour mais celle-ci passait impérativement par une victoire sur l’Allemagne, les Irlandais ayant fait match nul contre la Mannschaft.
Le 11 juin 2002, les Allemands mettaient un terme à l’aventure des Camerounais dans la phase finale de la Coupe du monde en leur infligeant une défaite de deux buts à zéro. Prématurément, les poulains de Schäfer étaient éliminés en matchs de poule alors que leurs prédécesseurs avaient fait mieux en 1990 en atteignant les quarts de finale.
Louis D. EDZIMBI