C’était jouissif vendredi pour les joueurs de la sélection nationale qui revenaient d’un périple lunaire à Mbombela en Afrique du Sud. Alors que les Lions Indomptables tutoyaient leur première séance d’entraînement avec effectif complet du regroupement, au Stade de Ngoa Ekelle, la saveur des grosses gouttes de pluie tombées sur la capitale donnait l’impression de laver la malédiction de l’Afrique du Sud. Il fallait voir à l’œuvre Namaso et Ngoumou. Ces néo-Lions semblaient s’épanouir tels des gamins touchant pour la première fois le cadeau si cher à leurs parents.
Alors que la sélection est au plus mal dans sa relation avec la tutelle, le Team Press Officer, qui devrait normalement s’assurer de faire baisser les tensions, s’active pour mettre à mal le sélectionneur national. Camfoot a appris qu’à la fin de la rencontre contre l’Eswatini mercredi dernier, c’est bien lui qui était au contrôle de la bande de badauds qui a donné de la voix pour humilier Marc Brys.
On voit aussi comment se passe les conférences de presse qui débouchent vers un acharnement systématique contre le technicien Belge. On se souvient des grands Team Press Officer qui veillaient à maintenir une décence lors des conférences de presse de la sélection nationale. Comme on le verra aussi ce lundi lors d’un exercice semblable pour le match contre la Libye, une autre controverse arrive.
Quelle nouvelle controverse pour les Lions Indomptables ?
Et pourtant, le staff technique a mis à profit le week-end pour travailler la structure et la tactique à mettre en place contre la Libye. Dame nature n’a certes pas facilité les choses puisque par moments, il pleuvait des cordes. Cela n’a pas ralenti Marc Brys et son tacticien Mununga. La Libye, qui est arrivée à Yaoundé dans la nuit de dimanche à lundi, est dirigée depuis plus d’un mois par le sénégalais Aliou Cissé. On peut s’entendre que c’est l’un des anciens joueurs africains qui déteste le plus les Lions Indomptables. Et avec raison.
Capitaine de la mythique sélection du Sénégal de 2002, quart de finaliste de la Coupe du Monde, ils avaient baissé pavillon contre le Cameroun lors de la CAN. En 2017, avec son équipe nationale constituée de gros noms, ils avaient été aussi déculottés par les Lions en route vers une cinquième médaille. Il connait bien la mentalité camerounaise et fera tout pour ralentir le chemin des Indomptables.
Alors que Samuel Eto’o et la Fécafoot dressent le peuple contre le staff de la sélection, les Libyens, malgré la guerre et l’insécurité, font bloc derrière Aliou Cissé. Autant Marc Brys et son staff preparent le groupe, autant ils sont conscients des impondérables qu’ils rencontreront sur leur chemin. Des peaux de banane très gluantes.
Monsieur le Journaliste,
Encore une fois, vous nous livrez un texte truffé de banalités et d’a priori, ressassant inlassablement les mêmes accusations contre la fédération et son Président, comme s’ils étaient responsables de tous les maux.
Vous évoquez avec nostalgie les grands Press Officers qui veillaient à une certaine décence lors des conférences de presse de la sélection nationale. À vous lire, c’est plutôt aux grands journalistes de votre propre média que nous pensons : Juyas, ER Kongou, Léon Gwod, Christou Doubena, Kisito Ngalamou, et bien d’autres, qui ont contribué à asseoir sa notoriété. Une notoriété bien réelle et tangible, que vous et certains de vos collègues vous acharnez aujourd’hui à démolir méthodiquement par des articles creux et médiocres, dénués de la moindre consistance.
Si je devais me risquer à une prédiction, ce serait celle-ci : personne ne se souviendra de vous.