Sevré de but depuis cinq journées, Samuel Eto’o Fils a fait parler la poudre. C’était son vingtième but de la saison. Un but d’une importance capitale qui permet à l’Inter de Milan de s’éloigner de ses suivants immédiats et de reprendre la deuxième place au classement.
L’Inter Milan a de la ressource. Quatre jours après avoir pris une option pour la finale de la Coupe d’Italie (victoire 1-0 chez la Roma à l’aller), histoire de conserver une chance de gagner un trophée cette saison, le club lombard s’est rapproché samedi d’un billet direct pour la Ligue des champions. Il a en effet grimpé sur la deuxième marche du podium, avec six points d’avance sur le quatrième, la Lazio Rome, son adversaire du jour (2-1).
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Une position presque idéale, alors que l’après-midi de l’Inter avait démarré avec des allures de cauchemar. Avant la demi-heure de jeu, le champion en titre était en effet réduit à dix et mené au score, suite à un penaly obtenu et transformé par Zarate, en même temps que l’expulsion de Julio Cesar (0-1, 23e). D’autant qu’à Palerme, dans le même temps, Cavani avait donné l’avantage à Naples (2e) et relégué l’équipe de Leonardo à cinq points au classement.
Pas habitué à être mené et à recoller le cas échéant, l’Inter a pourtant réussi à inverser la vapeur, tout en profitant de la rébellion des Siciliens contre le Napoli, finalement battu (2-1). D’un subtil coup franc, Sneijder a remis les Nerazzuri sur le bon chemin (40e), avant que leur maîtrise tactique – bloc défensif intransigeant et contres rapides- ne permette à Eto’o de se distinguer. Sevré de but depuis cinq matches, le Camerounais a échappé à la défense de la Lazio avant d’éliminer et tromper Muslera (2-1, 53e). L’Inter a alors souffert à…dix contre dix (expulsion de Mauri, 66e), aurait pu tout aussi bien enfoncer le clou, mais a finalement dû se contenter de ce score. Qui lui rapporte beaucoup plus que l’équipe de Leonardo ne pouvait l’imaginer une heure plus tôt…
