La Présidence de celui qui n’aura été qu’une seule fois Pichichi du football espagnol malgré des coéquipiers d’envergure tels que Ronaldinho, Messi, Deco, Xavi, Iniesta et autres bat les records de corruption et de mauvaise gestion. Le Gouvernement Camerounais, avait indiqué le mois dernier avoir offert une subvention de 140 millions de FCFA à son institution pour aider à la location des stades où se jouent les matchs des championnats Pro. Mais comme à son habitude, cet exécutif a clairement utilisé cette subvention à d’autres fins. Si les démissions s’accumulent pour non paiement de salaire, la Fécafoot fait des misères aux clubs lors de la répartition des recettes de match.
À cause de ses multiples arriérés, l’ONIES n’accorde plus de prêt à la Fécafoot. En d’autres termes, avant toute nouvelle réservation, la Fécafoot doit au préalable payé rubis sur ongle. ET comme l’institution a mal à ses finances, elle ne peut faire aucun miracle. Pour contourner le problème. La Fécafoot avait émis un communiqué pour inciter les clubs à gérer eux-mêmes leurs matchs à domicile.
C’est dans cette optique que l’important match entre Union de Douala et Dynamo de la même ville promettait. Union qui en était l’hôte, avait communiqué intensement sur la rencontre. Il s’agissait de mobiliser le plus de supporter possible. Les dirigeants ont aussi pris à leur charge les frais de reservation du Stade Annexe de Bépanda. Et avaient ainsi acquitté les frais à l’ONIES. Une foule appréciable a donc fait le déplacement.
La Fécafoot était aussi heureuse même si ce n’est pas pour les mêmes raisons, mais celle du montant des recettes. Ayant été auparavant et à de multiples reprises doublé, Union de Douala a fait une veille physico-stratégique sur les recettes du stade. Au moment de la répartition, tout le monde s’accorde sur le fait que le club hôte, qui a payé le stade, doit recevoir 70% de la recette du jour. Mais les faits ne se sont finalement pas déroulés ainsi.
Le récit du DG de Union de Douala, en vidéo…