Assemblée générale de Canon: Réactions des « sages »

Maître Olinga Jener, président du conseil des sages: « Les participants à cette assemblée générale nous ont fait confiance. En deux semaines nous allons vous surprendre. Comme mesure conservatoires, j’ai donné deux noms : Roger Ebodé et Jean-Marie Akono Ndengue. L’équipe n’est plus orpheline. Quand vous assistez à un match de Canon, vous vous rendez compte qu’il n’y a aucun responsable. Ce sont les gens de notre côté qui vont au stade. Ceux de l’autre côté ne sont jamais au stade. J’ai refusé deux Canons depuis le début du championnat. Canon est un et indivisible.

C’est pour cela que nous avons fait appel à l’assistance afin que ceux qui connaissent les joueurs de l’autre côté, qu’ils rejoignent Nkol-Ewoué. C’est une famille. J’ai dit que Canon n’a qu’une seule porte d’entrée. Il n’y a pas de porte de sortie. Même avec madame Eko. On n’a pas rejeté cette dame. C’est l’assemblée générale qui a rejeté sa gestion ».

Roger Ebodé, responsable désigné par les sages pour diriger le club: Rien n’a été dit. Je n’aimerais pas dire que je suis vice-président de Canon. Si je peux apporter quelque chose dans Canon, je le ferai, parce que Canon m’a tout donné. Je n’ai aucun rôle. On vous a donné les noms des membres de l’encadrement technique (Oscar Eyoum, directeur technique, Emmanuel Kundé, entraîneur principal). Mais, je peux rendre service à Canon comme je veux, sans demander le concours du voisin. Les sages vous ont parlé d’une gestion transitoire. C’est eux qui vont mettre à la tête de cette gestion les gens qu’il faut. Nous jouons à la prochaine journée à Garoua. Ma préoccupation est de préparer ce match. Si Eko est vraiment partie, il faut qu’on voit le Canon s’entraîner à Nkol-Ewoué, même les joueurs qui s’entraînent au stade annexe et qu’on ait des licences. S’il faut aller à Garoua et que ces gars continuent à s’entraîner au stade annexe, ça veut dire qu’il y aura encore quatre journées de championnat entre les mains de quelqu’un qui est partie pour la phase aller. Pour dire qu’on est partie, on ne doit plus détenir quelque chose.

Propos recueillis par A.T. à Yaoundé