La 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025) de football démarre le 21 décembre prochain. Le pays hôte, le Maroc, affronte les Comores au Prince Moulay Abdellah stadium à Rabat. En effet, les 24 pays qualifiés pour ce rendez-vous continental peaufinent leurs stratégies pour être à la hauteur des attentes. Sauf qu’on est parti pour une préparation au rabais de plusieurs nations. Car la FIFA a rallongé la date de libération des joueurs évoluant en Europe. Initialement prévu pour le 8 décembre, les clubs européens ont désormais jusqu’au 15 décembre.
De manière simple, de nombreux joueurs africains auront seulement 6 jours pour préparer la compétition. Un temps jugé court pour intégrer les effectifs et créer l’harmonie selon plusieurs analystes sportifs. Cette décision de la FIFA fait débat depuis quelques heures dans les rues de la capitale du Cameroun. Antoine Noah est furieux contre cette décision imposée par la FIFA à une CAF complainte : « Cette décision est juste incroyable. Ce qui est encore ahurissant, c’est le silence de la CAF. C’est désormais la FIFA qui dicte sa loi en Afrique. Ce n’est même pas envisageable en Europe. On a l’impression d’avoir une CAF sous tutelle en 2025. C’est regrettable », dénonce Yves Ngono.
Sur le plan de la préparation, les sélectionneurs auront du grain à moudre avec une préparation à double vitesse. « Cette situation aura un impact sur la préparation des équipes. Les sélectionneurs auront leurs effectifs au complet 6 jours avant le début de la compétition. Ne soyons pas exigeants au niveau de la qualité. On est parti pour une CAN au rabais. Un gros scandale, un manque de respect pour le football africain », relève Armel Kenne.
Ils sont nombreux qui remontent aux années Issa Hayatou de regrettée mémoire. Car en son temps, la CAN était une poule aux œufs d’or. « Issa Hayatou ne pouvait pas céder à ces pressions quand il était à la CAF. Aujourd’hui, on nous impose les dates. La CAN va se jouer sur deux ans. Du jamais vu. Je crains que cette CAN perde t en qualité. Il faut une CAF souveraine pour donner une belle image du continent. On a l’impression que c’est la FIFA qui définit les actions », déplore Narcisse Noah. Cette décision de la FIFA ne cesse de susciter la colère de nombreux supporters.











