Unique ville hôte de la Can 2019 dans le septentrion, les infrastructures sportives à Garoua doivent se refaire une santé notamment le stade omnisports de Roumde Adjia pour la compétition ; le stade de Poumpoumré et celui du Cenajes pour les entrainements.
Construit en 1978 sous Ahmadou Ahidjo, le stade Omnisport de Roumde Adjia est une veille dame qui attend depuis des lustres, sa cure de jouvence. L’occasion de la Can 2019 apportera peut être le salut à cette relique située à 3 km du centre-ville. Il y a deux ans, on annonçait dans le vent de rénovation, le début des travaux de réhabilitation le 1er janvier 2016. Mais, ce n’était que de la poudre aux yeux puisque jusqu’à cette date, c’est encore le flou sous le ciel des infrastructures dans le chef-lieu du département de la Bénoué. Cette fois, l’Etat par la voie de Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, annonce que ledit stade affichera fière allure à la veille de cette compétition. Ainsi, le stade mythique de la région du Nord devrait passer de 15 000 à 20 000 places assises. De même que son gazon synthétique sera remplacé par du naturel, en plus de l’amélioration du système d’irrigation, ont annoncé récemment, les ingénieurs chinois en charge du projet.
Aménagements
Pour l’heure, les travaux du stade omnisports de Roumde-Adjia et son annexe ont été attribués à l’entreprise portugaise Mota Engil ; la contractualisation est en cours. Dans le détail, l’infrastructure va bénéficier de projecteurs pour son éclairage, et de la mise en place d’une énergie solaire. Par ailleurs, les trois vestiaires existants passeront à six, tandis qu’il sera également aménagé non seulement une salle de presse, mais aussi une salle de retransmission en direct. Dans la foulée, le terrain du Cenajes, du stade Lamido Hayatou de Poupoumre, du stade de la gendarmerie, du stade annexe de Roumde Adjia seront dotés d’une tribune de 2 000 places assises et d’un vestiaire, la pose du gazon (naturel) et l’édification d’un poste de forage pour l’arrosage.
C.D.
