Saint-Luc de Kananga et Fovu de Baham disputent ce dimanche à Douala leur rencontre de poule comptant pour la 2ème journée de la Coupe del’Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale (UNIFFAC). L’adversaire du représentant Camerounais inconnu du grand public fait pourtant partie du gotha des clubs en RD Congo ces dernières années. Son vice-président est persuadé que son club pourra poursuivre son ascension sur le continent Africain.
Camfoot.com: Votre équipe séjourne à Douala depuis 24 heures, comment est-ce qu’elle se sent dans cette ville?
André Tshibondo: En effet je dirais que nous sommes chez nous ici au Cameroun parce que nous avons reçu un accueil chaleureux des Camerounais. Cela justifie d’ailleurs les liens d’amitié et de fraternité qui existent entre nos deux pays au niveau de la sous-region.
Camfoot.com: Peut-on savoir comment Saint-Luc de Kananga s’est préparé pour affronter ce Dimanche Fovu de Baham?
André Tshibondo: Cette question est du ressort de l’encadrement technique, mais je puis dire que mon club est prêt pour honorer dignement notre pays la RD Congo.
Camfoot.com: Ce club n’est pas très connu du public Camerounais contrairement aux autres tels qu’AS Vita, Daring club Motemapembé et Tout-puissant Mazembé. Pouvez-vous nous présenter brièvement Saint-Luc de Kananga?
André Tshibondo: Il est vrai que nous arrivons au Cameroun pour la première fois, mais nous avons marqué de notre présence sur la scène continentale l’année dernière en coupe de la confédération. Cette présence été une expérience pour nous, même si le club est sorti de la compétition au niveau des huitièmes de finale par Espérance de Tunis. Nous figurons aujourd’hui parmi les meilleurs clubs congolais. Depuis sa fondation en 1990 par Réverend père Roger Deyonker (de nationalité Belge), Saint Luc de Kananga a été cinq fois champion de la région du Kassaï occidental. Nous étions également deux fois vice-champion national et la saison dernière nous avons perdu la finale de la coupe du Congo contre Cimenterie de Lukala l’adversaire de l’Union de Douala en seizièmes de finale de la coupe de la confédération. Cette position nous a donné le droit de représenter notre pays en coup de l’Uniffac.
Camfoot.com: Pour cette première participation qu’est-ce que cela représente pour vous?
André Tshibondo: Cette compétition est un defi pour les Congolais même si le Cameroun est une grande nation du Football en Afrique. Ce match de dimanche est placé dans le cadre des grandes priorités de notre club cette saison, à savoir notre empreinte à tous les niveaux.
Camfoot.com: Avez-vous une idée de votre adversaire Fovu de Baham?
André Tshibondo: Nous n’avons pas d’informations suffisante sur Fovu de Baham, nous connaissons le Football Camerounais qui est très physique et tactique. Le staff technique s’est déployé à sa manière de regrouper certaines informations qui pourront nous être utiles. Nous respectons l’adversaire et nous sommes préparés en conséquence pour ne pas décevoir le public.
Camfoot.com: Lors de la première journée, Saint Luc de Kananga avait battu AS Cop Gard de N’djamena (5-0). Ce succès est-il une assurance pour faire autant ce dimanche contre Fovu de Baham?
André Tshibondo: Vous savez, ce qui compte le plus dans le Football c’est la préparation. Bien que nous avions obtenu un bon résultat contre l’équipe tchadienne, on n’avait pas évolué sur notre régime habituel. Nous avons pris du temps pour assurer une préparation adéquate pour donner la pleine mesure de notre talent ce dimanche à Douala. Nous n’avons pas la tête dans les étoiles parce que nous savons que nous avons en face de nous un adversaire sérieux.
Camfoot.com: Votre dernier mot?
André Tshibondo: Je voudrais d’abord remercier Camfoot qui est une découverte pour moi de m’avoir accordé leur tribune pour m’exprimer. Le Football est un vecteur de rassemblement des peuples et au-delà de notre déplacement au Cameroun nous pourrons profiter pour chercher des partenaires dans une autre dimension pour la collaboration. J’invite le public à se rendre massivement au stade ce dimanche parce qu’il ne sera pas déçu.
Entretien mené par D. Ekoule à Douala
