Après deux saisons difficiles, notamment à cause d’une grave blessure au tendon d’Achille, l’attaquant camerounais veut montrer son vrai visage.
Les joueurs n’aiment pas forcément cette période d’avant-saison toujours très difficile physiquement. Pour toi qui reviens après six mois d’absence, cela doit être différent ?
En fait, cela fait quje sais qu’il ne faut pas brûler les étapes.atre ou cinq mois que je bosse dur pour revenir à mon meilleur niveau. Je ne suis pas pour autant pressé de retrouver la compétition, car Je sais aussi que l’on n’efface pas comme cela une période de six mois sans match officiel. Pour le moment, je n’ai que trois mi-temps en amical dans les jambes. Ce n’est pas énorme, mais je me sens déjà bien. J’ai déjà bien avancé.
C’est un peu un nouveau départ ?
Oui et non. C’est un nouveau challenge tout en restant dans la continuité de ce que j’ai toujours voulu faire à Nancy, à savoir progresser. J’ai été freiné durant les deux dernières saisons, mais je peux rattraper tout cela en travaillant sérieusement. Je suis d’un naturel positif et crois toujours en moi. C’est à mon avis le meilleur moyen d’aller de l’avant.
Jean Fernandez a déjà annoncé vouloir évoluer avec un avant-centre et un second attaquant en position de neuf et demi. Est-ce que tu peux occuper ces deux postes ?
Bien sûr. Lors de ma dernière saison à Angers (12 buts et autant de passes décisives), j’étais d’ailleurs plus souvent utilisé comme un attaquant de soutien derrière Fabrice Do Marcolino ou Jean-François Rivière.
Tu seras en fin de contrat en juin prochain. C’est une pression supplémentaire ?
Non, je n’y pense pas. Je connais mes qualités et je n’ai pas peur de l’avenir. Je sais juste que je dois travailler et faire une bonne saison. On n’a pas encore vu le vrai Paul Alo’o Efoulou à Nancy. J’espère que cela sera pour cette saison !
C’est comme ça Ekambi. Il n’a pas sa langue dans sa poche. Je me souviens avant la dernière can, alors qu’il y avait de vagues hésitations et qu’on n’était même pas sûr qu’elle allait se jouer, il dit, personne ne peut m’empêcher d’aller à la can. En tout cas, c’est un camerounais. Comme Etoo, comme Mbeppè, comme Aboubakar. C’est quelqu’un qui me disait, le sang suit les veines
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