La CAF a tenu sa 47e assemblée générale ordinaire ce lundi à Kinshasa, en RDC. Les têtes de proue du football africain étaient présentes à l’effet d’apprécier ce qui a été fait jusqu’ici par Patrice Motsepe. L’embellie est plutôt bonne au regard des chiffres issus de ces travaux. Car l’institution joue la carte de la transparence dans la gouvernance financière. On apprend que la CAF a enregistré un bénéfice net de 9,48 millions de dollars américains. C’est pour l’exercice financier 2023-2024.
Ces chiffres n’ont pas été obtenus au hasard. C’est le fruit d’un travail de sape effectué au niveau des compétitions. En effet, l’institution a mis un accent sur la restructuration des compétitions et du développement du football à la base. Avec ce travail, les sponsors accourent afin d’accompagner les efforts menés. « Cette réussite s’explique par une forte augmentation des revenus commerciaux, portée par l’attrait croissant du football africain à l’échelle mondiale, l’arrivée de nouveaux sponsors, ainsi que la mise en œuvre de contrôles financiers rigoureux sous la direction du président Motsepe », apprend-on.
La CAF a pris sur elle de redistribuer les bénéfices aux clubs et aux pays en augmentant les prize money. Et si la Fécafoot de Samuel Eto’o Fils emboitait le pas ? Jusqu’ici, il n’est pas possible de savoir au sein de l’opinion si la Fécafoot a réalisé des bénéfices sous l’exécutif en place. Aucune communication financière n’est disponible sur les différentes plateformes de l’instance. Pourtant, le président Eto’o avait placé la transparence au cœur de son mandat. Les championnats ne sont pas vraiment attrayants au regard du cortège de polémiques qui les enveloppent ces dernières années. Des clubs ne cessent de réclamer de l’argent à la Fécafoot entre autres. De nombreux fans de football attendent toujours le bilan financier du mandat de l’exécutif en place.











